Une jeune fille s'est fait agresser à Namur, dans la nuit de samedi à dimanche. La police cherche à savoir s'il y a un lien avec les nombreuses agressions d'étudiants, ces dernières semaines, dans la capitale wallonne. Christophe Clément et Alain Hougardy.
Les faits se déroulent samedi soir à proximité immédiate du centre-ville. Une jeune habitante du quartier descend de son immeuble pour fumer une cigarette. Quatre individus engagent la conversation avant de la saisir par le poignet pour lui voler son smartphone. "Une tentative de vol avec violence, ça c’est clair à ce stade-ci, précise Régine Cornet d’Elzius, premier substitut du parquet de Namur, section jeunesse. C’est commis en bande donc c’est une circonstance aggravante. C’est commis la nuit donc c’est une deuxième circonstance aggravante. Si des armes ont été montrées, cela pourrait aussi être une circonstance aggravante mais à ce stade-ci, on ne sait pas si c’est le cas".
Les agressions du genre se multiplient à Namur
La jeune fille est finalement parvenue à s’enfuir. Cette agression serait sans doute passée inaperçue si une dizaine de faits comparables n’avaient pas été commis depuis septembre à Namur. La semaine dernière, une vingtaine de mineurs ont été interpellés. Des vérifications sont en cours. "Ces interpellations ont eu lieu dans ce cadre-là. Afin d’identifier ces personnes-là, de faire une série de devoirs d’enquête. Relier les personnes à certains faits et éventuellement aboutir plus loin. On en est à ce stade-là actuellement" ajoute Régine Cornet d'Elzius.
Les réseaux sociaux amplifient le sentiment d'insécurité
Le quartier de la gare et celui de l’université semblent particulièrement concernés par ces agressions. Peut-on relier certains faits entre eux ? C’est ce que cherchent à déterminer les enquêteurs. Convaincus que le sentiment d’insécurité est amplifié par les réseaux sociaux, le parquet de Namur tient à rassurer la population.
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