Un individu de 32 ans, originaire de Namur, a précipité sa voiture lundi matin contre un caserne hébergeant un bataillon de commandos à Flawinne. Le suspect a été arrêté après avoir pris la fuite. On ignore encore les motifs de son geste très mal préparé.
On en sait déjà plus sur l'acte visiblement isolé qui a semé la panique à la caserne de Flawinne, lundi matin, grâce à la conférence de presse du Procureur du Roi, Vincent Macq, et d'un Colonel de l'Armée.
Le suspect est un homme né en 1983 (32 ans), et originaire de Namur. Le suspect a été candidat para-commando en 2010. Il était habillé en tenue militaire.
Auteur d'un fait isolé en 2005, ce Namurois est pratiquement inconnu des autorités judiciaires. "Il était également inconnu de nos listes concernant le radicalisme. Aucun élément ne permet de nous faire dire que nous sommes face à une menace terroriste. On ne peut pas dire que la piste terroriste doit être privilégiée. Un acte isolé ou de déséquilibré mental n'est pas à exclure. Il est trop tôt pour tirer la moindre conclusion", a souligné Vincent Macq.
Des motifs inconnus
L'individu sera mis à disposition du juge d'instruction lundi soir ou mardi. Ses intentions restent inconnues à l'heure actuelle. "Est-il venu avec une idée précise? Aujourd'hui, personne ne peut parler de ses intentions à part lui-même, tant qu'il n'aura pas été entendu en présence d'un avocat", explique le procureur, constatant "le peu de précautions qu'il semble avoir prises".
L'individu, dont l'attitude était plus celle d'un "homme en fuite qu'un homme menaçant", a voulu trouver refuge auprès de plusieurs habitants du quartier, forçant l'entrée sans se montrer violent.
L'individu de type asiatique n'était pas armé lors de son arrestation. "On ne peut pas confirmer qu'il avait un couteau, comme l'ont dit certains témoins. Ce qui ne veut pas dire non plus qu'il ne s'est pas débarrassé d'une arme en chemin", a précisé le procureur du Roi de Namur.
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