Les militaires belges ont passé une journée très stressante suite à l'attaque d'une caserne à la voiture bélier, qui a fait plus de peur que de mal, finalement.
Un forcené, sans doute un déséquilibré mental (il était habillé en militaire et avait été candidat para-commando), s'est présenté lundi matin à la caserne des para-commandos de Flawinne avant de forcer l'entrée, de circuler dans le quartier et de prendre la fuite dans un quartier résidentiel à pied.
Si la piste terroriste n'est pas privilégiée, l'Armée belge a été sur ses gardes toutes les journées, prête à toutes les éventualités.
"Je dois dire que les gens ont pris ça d'une manière sereine et ont réagi en professionnel. Nous sommes toujours des cibles potentielles, et le Ministre l'a rappelé souvent", a expliqué Marc Brevers, commandant militaire de la province de Namur.
"Nous sommes toujours sur nos gardes. Toutes les casernes environnantes ont de facto réagi en renforçant les contrôles de garde".
"Nous attendons les décisions de l'Etat-Major suite à l'analyse sécuritaire" a-t-il conclu au micro de Christophe Clément.
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