Un an d'emprisonnement a été requis vendredi au tribunal correctionnel de Namur contre Ingrid L. poursuivie pour avoir empoisonné son compagnon plusieurs fois entre le 1er janvier et le 15 février 2013 à Sambreville. Elle avait écopé le 30 octobre dernier d'un an d'emprisonnement et de 200 euros d'amende avec sursis pour ces faits mais a fait opposition.
L'infirmière lui administrait à son insu des laxatifs et calmants dans son jus d'orange matinal et dans son casse-croûte. L'homme avait découvert les faits après avoir croisé la nièce d'Ingrid L. Cette dernière lui avait raconté que sa tante lui avait dit avoir mis des médicaments dans une bouteille de jus. La victime avait alors fait le lien avec différents épisodes dérangeants et d'endormissement.
La femme en avait marre que son compagnon ne travaille pas
La prévenue était "la seule à travailler" dans le ménage et commençait "à en avoir marre". Le président a trouvé qu'elle avait une "drôle de manière de régler ses comptes". Son avocat a reconnu que c'était une "étrange idée" mais plaide la suspension du prononcé.
Elle a égorgé le chien du voisin parce qu'il ennuyait le sien
Concernant ses antécédents, elle avait bénéficié d'une suspension du prononcé pour avoir égorgé un chien du voisinage qui ennuyait son chien. Le ministère public n'a pas caché son inquiétude considérant que la prévenue gérait inadéquatement ses difficultés avec autrui. Il demande la confirmation du premier jugement. Il ne s'oppose pas au sursis et estime que s'il était probatoire, "ça ne lui ferait pas de tort".
L'avocat de la partie civile réclame toujours 5.000 euros de dommage pour ces faits "excessivement graves". Jugement le 18 décembre.
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