Histoire amusante à Floreffe, en province de Namur. Des moutons se sont installés dans un jardin, et s'y sentent bien. Impossible de mettre la main sur leur propriétaire…
C'est Anissa qui, amusée, a contacté la rédaction de RTL info, via le bouton orange Alertez-nous. "Lundi, nous sommes passés chez ma fille, qui habite une maison dont nous sommes propriétaires à Floreffe. Tout d'un coup, on a aperçu des moutons", nous a-t-elle expliqué.
Le mari d'Anissa a habité cette maison dès son enfance, "et il n'a jamais rien vu de tel". Certes, il y a "beaucoup de champs" aux alentours de cette maison, mais "des moutons dans le jardin, c'est la première fois, on était très étonné, la maison est clôturée, il y a une grande haie et une pente importante".
Comment ont-ils pu atterrir là ? "On se le demande bien, à moins que qu'on les ait balancés au-dessus de la clôture…"
La famille s'est alors posé cette question: que fait-on lorsque six moutons s'installent dans son jardin ? "Ils ont l'air bien, ils sont arrivés lundi vers 10h, nous a dit une voisine", donc pendant que la fille d'Anissa travaillait.
Des dégâts ?
"On a interrogé les voisins mais personne ne sait rien. Quand les moutons nous ont vus, ils se sont approchés vite de la porte fenêtre, visiblement ils ont faim, ils n'ont pas peur des hommes en tout cas".
C'est là que l'inquiétude a gagné Anissa. "Ils ont une force incroyable et ils ont cogné la porte et le châssis ; il pourrait y avoir des griffes, des dégâts". Pour l'instant, personne ne les approche et "ils sont calmes, mais ils sont toujours là!", nous a-t-elle expliqué mardi vers 15h.
La famille a appelé la police, "surtout pour qu'on ne pense pas qu'on les ait volés". Le 101 a envoyé une équipe qui "a d'abord rigolé", mais a estimé "que ce n'était pas urgent car les moutons n'étaient pas sur la voie publique".
Au moment de clôturer cet article, Anissa disait qu'elle "a une piste, une voisine qui pense que c'est peut-être quelqu'un qu'elle connait". Mais dans tous les cas, "le propriétaire n'est vraiment pas pressé".
La police locale, elle, n'était pas disponible pour une réaction.
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