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Un projet pour combattre l'alcool au volant: des éthylotests seront disponibles gratuitement dans six lieux festifs à Namur

Un projet pour combattre l'alcool au volant: des éthylotests seront disponibles gratuitement dans six lieux festifs à Namur
 
 

A partir de vendredi et jusqu'à la fin octobre, des bornes éthylotests publiques sont accessibles dans six établissements festifs de la province de Namur, annonce l'Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR). Au premier semestre de l'année, 15% des conducteurs ont été testés positifs après un accident dans la province de Namur, contre 10% à la même période en 2021, alerte l'agence.

Cette augmentation est constatée partout en Wallonie, où la part d'automobilistes testés positifs à l'alcool après un accident est passée de 10 à 14% entre 2021 et 2022, selon l'AWSR. D'où le lancement par l'AWSR et la ministre wallonne de la Sécurité routière Valérie De Bue d'une vaste campagne de sensibilisation aux dangers de l'alcool au volant, avec l'installation de bornes d'éthylotests gratuits dans des lieux festifs depuis le mois de juin.

Après Liège et le Brabant, en attendant le Luxembourg

Après le Brabant wallon et Liège, c'est au tour de la province de Namur de profiter de ces outils. Les fêtards et fêtardes pourront mesurer gratuitement leur taux d'alcool jusqu'à la fin octobre au Trébuchet, au Flagrant délire, à l'Infinity Hall, au Lindbergh Club, au Barnabeer et au Central. Pour la première fois depuis le lancement du projet, ce sont une majorité de discothèques qui sont pourvues de bornes publiques d'éthylotests, plutôt que des bars.

A Liège, l'initiative prend fin alors que pendant tout le mois de septembre, les bornes publiques ont été utilisées près de 4.500 fois, dont la moitié par des personnes qui devaient reprendre le volant. Avant de souffler, les utilisateurs étaient invités à estimer si leur alcoolémie serait supérieure ou inférieure à la limite légale de 0,5g par litre de sang. Un conducteur sur trois n'avait pas correctement évalué son taux d'alcool, certains le surestimant tandis que d'autres le sous-estimaient, explique l'AWSR, pour laquelle cela démontre la "difficulté de s'auto-évaluer".

Parmi les utilisateurs positifs, 63% se sont adaptés en diminuant leur consommation et/ou en retardant leur trajet de retour "afin d'avoir le temps d'éliminer l'alcool ingéré". Les résultats montrent également que le risque d'être testé positif est 50% plus élevé pour les hommes. En novembre, ce sera au tour de la province de Luxembourg de bénéficier du projet tandis que le Hainaut clôturera l'année en décembre. Le projet sera évalué au début de l'année 2023.


 

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