En ce moment
 
 

"Il était déchaîné, on voyait que le chien voulait tuer": Frimousse, le chaton de Solange, tué par un husky sans laisse

"Il était déchaîné, on voyait que le chien voulait tuer": Frimousse, le chaton de Solange, tué par un husky sans laisse
 
 

Malgré ses efforts, Solange n'a pas réussi à protéger son petit Frimousse. Ce chat, âgé de 8 mois, a été tué par un chien alors qu'il se trouvait dans son jardin, raconte-t-elle. Aujourd'hui, elle se démène pour retrouver son propriétaire afin qu'il soit puni.

Nous sommes début avril. Les quatre chats de Solange s'amusent dans son jardin situé rue des Cotillages, à Sainte-Walburge, un quartier de Liège. Parmi eux, le petit "Frimousse" âgé de 8 mois. "Je l'avais recueilli en octobre après qu'il ait été renversé par une voiture", souffle-t-elle. Depuis quelques temps, le chat allait mieux et reprenait de nouveau ses sorties en extérieur. 

L'arrière du jardin de Solange donne sur un ancien terril charbonnier, plébiscité par les promeneurs et propriétaires d'animaux. Ce mercredi 6 avril, Solange est alertée par des bruits émanant de son jardin. Soudainement, elle découvre un chien de race husky sur sa propriété qui tente d'attaquer ses chats. "Il était comme déchaîné. On voyait que le chien voulait tuer", assure la Liégeoise. 

Munie d'un balai à brosse, Solange tente alors de faire fuir le canidé. Alerté par ses hurlements, le propriétaire de ce dernier aurait alors débarqué dans le jardin. "Il m'a menacée en me disant que je n'avais pas intérêt à m'en prendre à son chien", rapporte-t-elle. Après cela, il aurait récupéré son Husky et l'aurait attaché à sa laisse. 

On voit la trace des crocs

Pour Solange, les instants qui suivent sont alors particulièrement douloureux. "J'ai trouvé mon petit chat mort. Il a visiblement été pris au flanc, on voit la trace des crocs. Il a été tué sur le coup", confie-t-elle. Ses autres chats n'ont quant à eux aucune séquelle. Après avoir enterré son petit Frimousse, Solange se rend au commissariat "pour ne pas laisser la mort de ce petit chat impunie".

Mais sans preuve, difficile de porter plainte. Elle estime ne pas avoir été entendue par les autorités. Solange se tourne auprès de la presse locale. Dans un article publié par La Meuse, elle lance un appel à témoins. "Je ne sais pas si le propriétaire du husky a vu que son chien a tué mon chat. Il venait du terril, situé derrière chez moi, où il promenait certainement son chien sans le tenir en laisse, ce qui est illégal. S'il veut faire amende honorable ou si des voisins le reconnaissent, on peut me contacter. Il s'agit d'un chien adulte, gris clair", indiquait-elle. 

J'aimerais que le propriétaire soit puni 

Et visiblement, cet appel a trouvé écho. Des personnes ont contacté la Liégeoise pour l'aider à identifier le propriétaire du chien. "De nombreuses personnes ont dit avoir vu ce monsieur promenant son chien dans le quartier", confie-t-elle dans les colonnes de la Meuse. Solange a écrit une lettre au procureur du roi qu'elle s'apprête à poster. "J'aimerais que le propriétaire soit puni pour que ça n'arrive plus. Je regrette que des chiens aussi dangereux se promènent sans laisse", nous dit-elle. 

La Liégeoise se dit traumatisée depuis l'incident. "Je vis dans l’angoisse que ce chien ne pénètre à nouveau dans mon jardin ou qu’il s’attaque à mes autres chats. Par ailleurs, j’ai peur de revoir à nouveau cet individu menaçant dans le quartier et je n’arrive plus à travailler de façon sereine dans le jardin", écrit-elle dans sa missive.

Le règlement de police de la ville de Liège précise qu'il est interdit de laisser divaguer des chiens. "Ils devront être continuellement sous le contrôle de leur accompagnant", peut-on lire. Lorsqu'ils circulent sur la voie publique, ils doivent être tenus en laisse.

Les huskies ne sont cependant pas tenus du port de la muselière. Cela concerne uniquement les chiens dont la race est considérée comme dangereuse, à savoir les American Staffordshire Terrier, English Terrier, Pitbull Terrier, Dogo Argentina, Bull Terrier, Mastiff et Rottweiler. Les règles sont différentes selon les communes. Les vétérinaires plaident pour une uniformisation de la procédure en cas d'accident mais s'opposent à la création de catégories entre les races. 

Le propriétaire d'un chien, ou le détenteur, en est toujours responsable. En cas d'agression, il est possible de porter plainte auprès de la police. 


 

Vos commentaires