"Je ne peux m’empêcher de déverser ma colère et mon dégoût envers ce service public": le train de Carolane à nouveau supprimé ce matin

Une navetteuse en colère nous a contactés suite à la suppression de son train. "J’ai le sentiment qu’on se paie notre tête", explique-t-elle.

C’est via le bouton orange Alertez-nous que Carolane nous a exprimé son ras-le-bol ce matin. "Je sais que les retards de la SNCB vous ont été de nombreuses fois relayés. Je ne peux m'empêcher à mon tour de déverser la colère et le dégoût que j'ai envers ce "service" public, commence-t-elle. Cela fait 12 ans que je prends la ligne 162, reliant Ciney à Namur. Si vous saviez le nombre de retards et de trains supprimés qu'il y a eu. J'en ai ras-le-bol ! Encore ce matin, rebelotte."


"Pas d'explication, pas d'excuse"

A 6h45, Carolane est arrivée à la gare pour prendre le train IC2128 de 6h47… Mais il n’est jamais arrivé. "Pour patienter au chaud, nous attendons dans le train vers Libramont qui est déjà voie 4. C'est la contrôleuse qui passe et nous informe que le train est supprimé. Quand on en demande les raisons, on est renvoyé avec un "Qu'est-ce que j'en sais moi!". Pas d'annonce micro, pas d'explication, pas d'excuse et un personnel désagréable en prime. Quelles sont les raisons de ce train supprimé et des retards des suivants ?" D’après Thierry Ney, porte-parole de la SNCB, c’est un problème technique qui a entraîné la suppression du train.


Même problème pour Alice, une heure plus tard

Une autre navetteuse a vécu la même situation une heure plus tard. Alice devait prendre ce même train IC2128 à 7h44. Elle a découvert qu’il était supprimé via son application. "J’ai également eu un problème lors du trajet précédent. J’en ai ras-le-bol. Problème d’aiguillage, de signalisation, neige, feuilles mortes, train en panne, problème technique… Il y a toujours une excuse."


La voiture, une solution?

De son côté, Carolane envisage d’acheter une voiture pour ses déplacements. "L’idée ne me plait pas, sachant que je peux dépendre des transports en commun, plus pratiques et plus écologiques… Mais cette histoire, je la vis tous les jours. Je ne sais jamais si je pourrai partir travailler, si j’arriverai à l’heure ou si je saurai rentrer chez moi. Le service offert par la SNCB est de plus en plus inapproprié."