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Le camping-car de Ghislain accepté, puis recalé, au contrôle technique: "Je ne comprends pas la différence de jugement d'une station à une autre"

 
 

Ghislain, retraité depuis peu, s’est offert un cadeau de fin de carrière. Il s’agit d’un camping-car Ford Transit datant de 1994. Bricoleur et voyageur, il voulait allier ses deux hobbies pour fêter la fin d'une carrière très diverse. Ghilsain a enchaîné des emplois dans l’armée, le bâtiment, mais a également officié en tant que chef opérateur à l’aéroport de Liège.

Ce retraité prévoyait alors de voyager dans le sud de l’Europe pendant les mois d’hiver en Belgique. "J’ai de l’arthrose, donc les mois froids sont pénibles pour moi ici", nous confie-t-il. Pour ce faire, son camping-car devrait subir quelques réparations, des petites modifications et une remise à neuf. Même si ce dernier n’est plus tout jeune, il a toujours passé les contrôles techniques. C'est d'ailleurs ce qui a convaincu notre témoin de finaliser son achat. Sauf que, lorsqu’il passe son contrôle technique l'été dernier, c’est la surprise. Le camping-car de Ghislain se fait recaler, nous explique-t-il via le bouton orange Alertez-nous. 

L’Esneutois ne comprend pas. On lui parle de quelques réparations mineures aux feux. Mais surtout, le centre de contrôle technique lui dit que ses suspensions pneumatiques ne sont plus en règle. Ces dernières, datant de 2004, sont pourtant recommandées. Elles sont décrites comme assurant plus de confort et un meilleur support du châssis.

Excès de zèle ?

Ghislain considère qu’il s’agit d’un excès de zèle de la part du contrôle technique. Il n’est pas content de devoir payer à nouveau 75 euros de passage au contrôle technique pour quelque chose qui n’a aucun sens pour lui. "Ce camping-car est passé chaque année depuis 2004 sans aucun problème. Les suspensions n’ont jamais posé aucun problème. En décembre 2021, un autre centre de contrôle technique accepte mes suspensions et le mien ne les accepte pas en 2022 ?", se questionne-t-il.

En réalité, une nouvelle législation est passée en 2022. Ghislain l'ignorait et le contrôle technique ne lui a pas expliqué. Les suspensions pneumatiques auxiliaires que possèdent le camping-car de l’Esneutois ne sont plus autorisées. Seules les suspensions d’origine sont dorénavant acceptées sur les mobil-homes.

Un fameux surcoût

Si vous vous retrouvez dans l’impossibilité de changer vos suspensions et qu’elles ne sont pas d’origine, cela va vous coûter cher. Il vous faudra demander un contrôle administratif au contrôle technique afin d’obtenir un document à titre isolé. 400 euros de frais sont à prévoir. 

Le garagiste spécialisé que nous avons contacté ne comprend pas la logique derrière cette décision, d’autant plus que ces types de suspensions à air sont toujours autorisés en France par exemple. 


 

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