Contrôlé par la police alors qu’il n’avait rien fait d’illégal à bord de son véhicule, Mickaël a été très surpris de la raison pour laquelle il avait été arrêté : sa plaque d’immatriculation était décorée d’un sticker, ce qui est interdit par la loi.
Dans les rues de Tubize, Mickaël déambule à bord de sa voiture. Sur son chemin, il observe une voiture de police dresser un procès-verbal à un véhicule mal stationné sur le bord de la route. Rien d’extraordinaire jusque-là, il poursuit donc sa route. Mais quelques secondes plus tard, il s’aperçoit qu’il est suivi par la même voiture de police.
Ils m’ont demandé si je savais pourquoi ils m’arrêtaient : j’ai répondu que non
"30 secondes plus tard, je les vois derrière moi, m’indiquant de mettre sur le côté", explique Mickaël. "Je m’exécute, je baisse ma vitre, les agents me demandent si je sais pourquoi ils m’arrêtent. J’avais bien mis mon clignotant, je ne roulais pas trop vite, donc je réponds que non. Ils me demandent alors de les suivre à l’arrière du véhicule".
Une plaque d’immatriculation décorée… c’est interdit
La raison pour laquelle les agents ont ordonné à Mickaël de se ranger sur le côté est assez particulière mais reste cependant bien une infraction. Sur la plaque d’immatriculation de l’homme se trouvait un petit autocollant "à peine plus grand qu’un centimètre et qui ne cachait en rien les chiffres et les lettres", précise-t-il. Or, la plaque ne peut être en aucun cas recouverte, même partiellement :
Mickaël s'est vu obligé de gratter le petit sticker de sa plaque d'immatriculation
En effet, cette règle est issue du champ d’application de l’article 31, § 2o, de l’arrêté royal du 20 juillet 2001 : il y est clairement stipulé que "la plaque d’immatriculation et sa reproduction ne peuvent en aucun cas être recouvertes, même pas avec une matière transparente".
Interloqué, Mickaël trouve cette mesure un peu excessive d’autant plus que cet autocollant est présent depuis plus de 10 ans sur sa plaque : "J’avais déjà entendu parler de cette règle, mais j’ai déjà été contrôlé depuis le temps que le sticker est là, et jamais un policier ne m’avait dit de l’enlever. Je pense que c’est peut-être un petit excès de zèle de la part de cet agent". Malgré cela, l'agent aurait pu sanctionner Mickaël d'une amende 55 euros.
Pas d’amende pour le conducteur mais bien une petite remontrance : "L’agent m’a demandé de l’enlever immédiatement mais avec mes ongles je n’y arrivais pas. Des ouvriers travaillaient juste à côté et en rigolaient. L’un d’entre eux m’a même prêté son cutter pour que je puisse l’enlever définitivement".
"Peut-être que le policier n’aime pas le club", plaisante Mickaël
Même s’il estime qu’il y a probablement d’autres problèmes bien plus importants à régler pour la police, Mickaël est resté relativement serein vis-à-vis du problème. "Ce sticker, c’était en fait le blason du Standard de Liège. Peut-être que le policier n’aime pas le club !", dit-il en rigolant. Il y aurait donc un supporter fanatique d’Anderlecht dans la police de Tubize ?
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