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Argent, abonnement de transport en commun, vélo...: voici tout ce que vous pourrez obtenir contre votre voiture de société ou en choisissant une plus petite

 
 

Le Conseil des ministres a approuvé ce vendredi matin le budget mobilité. L'idée est que votre employeur vous donne une enveloppe, fiscalement avantageuse, à utiliser pour vos trajets: vous pouvez allouer cet argent à une voiture de société ou à un abonnement aux transports publics.

Le Conseil des ministres a validé, ce vendredi matin, le principe de l'allocation mobilité, ce qu'on appelle aussi le "cash for car". L'idée est de permettre aux travailleurs qui disposent d'une voiture de société de l'échanger contre de l’argent. Il y a aussi autre chose, ce que l’on appelle le budget mobilité. "Vous pouvez choisir à ce moment-là de prendre une voiture de société plus petite qui consomme moins, et en complément vous pouvez prendre un abonnement de transports en commun, un vélo électrique, etc. Et s’il vous reste de l’argent, vous n’êtes pas taxé dessus, juste réglez vos cotisations sociales", a expliqué notre journaliste Mathieu Col en direct du Conseil des ministres dans le RTLinfo 13H.

En termes de bien-être, en termes de son revenu disponible, il n’y a pas de désavantage pour lui

Le gouvernement espère que ces mesures seront effectives avant l’été et qu’elles convaincront un maximum de monde grâce à une fiscalité avantageuse. "On offre maintenant aux gens une possibilité dans laquelle il n’y a pas une augmentation des charges. Donc celui qui replace sa voiture de salarié a comme contrepartie plusieurs options. Finalement, en termes de bien-être, en termes de son revenu disponible, il n’y a pas de désavantage pour lui, ça reste égal, donc pas d’augmentation des charges et c’est quand même très important", a précisé Johan Van Overtveldt, ministre des Finances.


Réduire le coût "immense" des embouteillages

La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) s’est réjouie de ce budget mobilité. "J'espère que le budget mobilité remettra en avant le thème de la mobilité. Le coût économique, 2% du PIB ou environ 8 milliards d'euros, de nos embouteillages quotidiens est, en effet, immense", souligne l'administrateur délégué de la FEB, Pieter Timmermans.

"L'idée d'un budget mobilité a déjà fait du chemin. Lors de la conclusion de l'accord interprofessionnel 2017-2018, les partenaires sociaux avaient convenu d'examiner à court terme comment élaborer un budget mobilité. Leurs discussions ont abouti à un avis commun du CNT en avril 2017. Leurs objectifs étaient de favoriser une mobilité plus durable et de faciliter la combinaison entre différents modes de transport, sans surcoût pour les employeurs, sans perte de salaire pour les travailleurs et sans impact négatif sur le budget de la sécurité sociale. Pour sa part, la FEB était demandeuse depuis longtemps et elle a intégré le concept dans sa vision mobilité lancée il y a deux ans en mars 2016", rappelle la FEB

C'est un premier pas 'concret' vers la solution du problème belge de congestion

"Enfin une avancée. L'idée politique initiale de cash-for-cars et la proposition des partenaires sociaux peuvent coexister: il appartient à présent aux entreprises de choisir le système qu'elles veulent introduire. C'est un premier pas 'concret' vers la solution du problème belge de congestion. Après la problématique des coûts salariaux, la mobilité est la priorité numéro 1 des employeurs de notre pays", ajoute Pieter Timmermans.

La FEB informera les employeurs des modalités concrètes du budget mobilité lors de sessions d'information. "Ce sera nécessaire étant donné que les détails et les conditions précises ne sont pas encore connus actuellement", conclut la FEB dans son communiqué.


 

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