À partir du 1er janvier 2023, un contrôle technique sera obligatoire pour les motos de plus de 125 cc et les tricycles et quadricycles à moteur (autrement dit les side-cars, les voitures sans permis et les quads), mais uniquement dans deux cas : lors de la revente à un particulier ou après un accident.
Ce n’est donc pas un contrôle périodique. Le propriétaire d'une moto qui n’a subi aucun accident et qui ne revend pas sa moto à un particulier ne devra jamais présenter son véhicule au contrôle technique.
Réduire toujours plus les accidents
Peu d'accidents de la route impliquant une moto sont causés par une défaillance technique : 0,5% du total des accidents. Il n'empêche qu'il est important de réduire encore plus ce risque en veillant au bon état de fonctionnement d'une moto après un accident. Ce contrôle technique permettra également aux acheteurs d'acquérir un véhicule sûr.
Mais pourquoi un tel contrôle pour ces véhicules spécifiquement ? "Ce contrôle technique est la conséquence d'une décision européenne, par rapport à la directive de 2014 qui imposait un contrôle périodique à ces véhicules-là à partir du 1er janvier. Les états européens avaient la possibilité de proposer une solution alternative ; c'est ce qu'a décidé la Belgique, qui a proposé un contrôle après-accident et un contrôle en vue de l'immatriculation", précise Philippe Nellissen, directeur technique adjoint chez Auto-sécurité.
Parmi les éléments qui seront contrôlés, on peut citer les freins, les suspensions ou encore les pneus. "Tout ce qui peut provoquer des accidents", précise Philippe Nellissen.
A noter que le contrôle sera réalisé uniquement par des personnes qui sont motards eux-mêmes : son prix sera de 48,50 euros.
En Wallonie, 7 stations de contrôle seront équipées pour ce contrôle technique : Mons (Cuesmes), Eupen, Fleurus, Habay-la-Neuve, Marche-en Famenne, Couvin (Mariembourg) et Wanze.
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