"On pourrait penser à un tax shift sur les voitures de société" a déclaré Johan Van Overtveldt au Soir.
Dans une interview accordée au Soir mercredi, le ministre des Finances Johan Van Overtveldt (N-VA) évoque la possibilité de revoir la taxation sur les voitures de société.
Le ministre nationaliste avance la possibilité de "penser à un tax shift sur les voitures de société". Toutefois, "la première chose à faire si vous voulez toucher au régime, c'est de s'attaquer à la fiscalité sur le travail", mesure le grand argentier.
"Si les voitures de société sont si nombreuses, c'est parce que la taxation du travail est trop élevée. L'avantage des voitures de société est donc toléré par les autorités pour rendre possible une sorte d'augmentation du salaire", explique-t-il.
Dès lors "si on réduit la taxation du travail, on a une voie royale pour agir sur les voitures de société", poursuit M. Van Overtveldt qui ne se prononce pas sur un éventuel calendrier.
Ecolo s'est réjoui de cette possibilité dans un communiqué. "Je ne peux qu'encourager les partenaires de la majorité Fédérale à passer de la réflexion à l'action. Tous les chiffres démontrent en effet que ce régime fiscal est à la fois injuste et désastreux sur le plan environnemental. Les voitures de société contribuent en outre à gonfler les embouteillages qui bloquent quotidiennement la mobilité dans notre pays et dont la FEB a évalué le coût à 8 milliards d'euros par an", déclare Patrick Dupriez, le coprésident d'Ecolo.
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