Première réunion ce lundi matin dans le cadre de la procédure Renault entre direction et syndicats d'ING. C'est le début de la phase d'information qui devrait durer deux jours. La direction, qui refuse de s'exprimer sur la procédure avant la réunion, devrait donner les détails de la restructuration mais la priorité est de fixer un agenda.
"J'imagine que la direction va renter dans les détails: quelles agences vont fermer, quels services, etc.", indique Pascal Breyer, délégué du syndicat socialiste Setca, au micro de notre collègue Julie Vuillequez pour Bel RTL. "Les gens ont des attentes et se posent beaucoup de questions. Mais l'important pour nous, ce sera de prendre le temps pour faire une analyse convenable afin de faire des contre-propositions convenables mais honnêtement, on a l'impression que la direction veut bâcler ça. Je crains même que leur timing, c'est fin octobre pour terminer la période d'informations, fin novembre terminer la période de négociations afin qu'ils puissent commencer leur projet à partir du 1er janvier 2017".
Cette rencontre se déroule dans un climat tendu. "Il y a eu énormément d'erreurs de communication de la part de l'entreprise envers le personnel. Il faudra d'abord rétablir un climat serein avant tout car c'est très tendu. On est très inquiet mais on va voir ce qu'on va nous dire pour voir les leviers à prendre pour essayer de discuter", ajoute Philippe Samek, secrétaire national à la Centrale nationale des employés (CNE).
La banque ING a annoncé lundi dernier au cours d'un conseil d'entreprise extraordinaire sa volonté de supprimer, d'ici 2021, quelque 7.000 emplois, principalement en Belgique et aux Pays-Bas. Le nombre d'emplois menacés sur le territoire belge se porte à 3.158, dans tous les secteurs. Le nombre de licenciements secs, lui, atteindrait un maximum de 1.700. La direction avait également confirmé la fusion entre ING Belgique et sa filiale Record Bank, ainsi que la disparition de 600 agences sur les 1.250 que compte actuellement le réseau (ING et Record). Dans la foulée de cette annonce, les syndicats avaient fait savoir qu'ils ne participeraient pas aux conseils d'entreprise prévus la semaine dernière.
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