A peine deux transactions suspectes ont été signalées à la cellule anti-blanchiment (Cetif) l'an dernier par des avocats, qui sont pourtant 16.300 en Belgique, rapportent mardi De Tijd et L'Echo sur base d'une réponse du ministre de la Justice Koen Geens (CD&V) à une question formulée par le député sp.a Peter Vanvelthoven.
Vingt-six professions sont tenues d'aider les pouvoirs publics et la justice dans la détection de flux financiers suspects, dont les avocats. Trois d'entre eux n'ont fait parvenir que deux signalements à la Cetif en 2015. Un nombre de signalements bas qui contraste avec ceux portés par les notaires (1.143 signalements en 2015), les comptables et les conseils fiscaux (162 signalements), les agents immobiliers (67 signalements) et les réviseurs d'entreprises (58 signalements).
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