Nos vieux appareils électroménagers ne sont pas perdus une fois que nous en avons fini avec eux... Rien que l'an dernier, près de 800.000 d'entre eux ont été remis en état et revendus en seconde main par diverses associations d'économie sociale, comme l'ont constaté Eric Van Duyse et Pascal Noriega pour le RTL info 13h.
Aux Petits Riens, deux hommes travaillent sur un sèche-linge: ses propriétaires d'origine n'avaient sans doute plus d'espoir, et pourtant il tourne à nouveau. Après avoir été collecté, l'appareil est analysé puis réparé, si son état le permet.
"Il y a une grande partie des machines qui ne vont pas pouvoir être réutilisables parce qu'elles ont carrément été conçues pour ne pas pourvoir être réparables. Par exemple, pour détacher une pièce, on doit la casser", explique Odile Dayez, porte-parole des Petits Riens.
Mais tout n'est pas perdu pour autant: ces machines, démontées, alimentent alors la réserve des pièces détachées.
Aux Petits Riens, on forme aussi des techniciens. Ils feront eux aussi une nouvelle carrière après avoir traité un grand nombre d'appareils.
"On reçoit en moyenne 3000 appareils par an, et il y a 55% qui vont pouvoir être revendus comme appareils d'électroménager dans nos magasins. On va les vendre à un tiers du prix, avec un an de garantie. Ils ont un label qui s'appelle "Electrorêve' qui garantit un certain audit par rapport à toutes les procédures de réparation", ajoute Odile Dayez.
Le recyclage entre de plus en plus dans les habitudes et à l'échelle belge, les chiffres sont plutôt impressionnants. "L'an passé, il y a quand même plus de 800.000 appareils qui ont été réutilisés, qui se sont retrouvés dans le secteur de la réutilisation. C'est un grand marché mais en tout, Recupel a rassemblé 27 millions d'appareils l'année passée", précise Bruno Fierens, porte-parole de Recupel.
Il y a donc encore une grande marge de progression pour la filière en Belgique.
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