Ce mardi à 19h40, une émission spéciale "RTLinfo Julie et Mélissa, 20 ans après" évoquera le drame qui traumatise encore la Belgique après 2 décennies. Michel De Maegd, entouré de plusieurs invités, tentera de comprendre les conséquences de cette histoire dans l'éducation des jeunes et ce que cette affaire a changé.
Ce mardi, une émission spéciale "RTLinfo Julie et Mélissa, 20 ans après" diffusée sur RTL-TVI à 19h40 reviendra sur le drame qui a bouleversé la Belgique et le monde. Michel De Maegd sera entouré de Miguel Torres Garcia, Directeur des opérations child Focus, d'Emmanuel de Becker, pédopsychiatre aux Cliniques Universitaires St-Luc et des journalistes Dominique Demoulin, de RTL-TVI et de Marc Metdepenningen, du "Soir". Ces invités évoqueront ce triste anniversaire et parleront surtout du chemin parcouru depuis la disparition des petites filles il y a 20 ans.
"L'idée n'est pas de ressasser les vieilles histoires"
"Il y a plein d'enfants qui ont 20 ans, 25 ou 30 ans aujourd'hui. Ils ont grandi d'une autre manière que s’il n'y avait pas eu la disparition de Julie et Mélissa et cette affaire Dutroux. On va aller à la rencontre de ces jeunes qui vont nous dire ce que cela a changé dans leur éducation. On va aussi voir quels sont les processus qui sont mis en route aujourd'hui quand il y a la disparition d'un ou plusieurs enfants auprès de Child Focus. Les policiers nous diront ce que cela a changé en leur sein par rapport à la réalité de l'époque. On fera le tour de la question en essayant d'avoir une prospective sur ce que représente cette affaire 20 ans plus tard. L'idée n'est pas de ressasser les vieilles histoires qui ont traumatisé la Belgique, mais de partir de ces histoires pour comprendre ce à quoi cela a mené aujourd'hui", a expliqué Michel De Maegd sur les ondes de Bel RTL.
80% des Belges pensent encore au drame
Un sondage a été réalisé par iVOX le 22 juin 2015. Voici ce que les 1000 Belges interrogés ont répondu à la question: "Le souvenir de Julie et Melissa est-il encore présent dans votre quotidien?".
- 11% des sondés y pensent encore régulièrement
- Près de 40% des personnes interrogées y pensent encore parfois
- 30% n’y pensent plus beaucoup
- 17% n’y pensent plus jamais
- 3% ne voient pas de quoi on parle
La marge d’erreur de cette enquête est 3.1%.
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