Une mineure de 14 ans a été condamnée jeudi devant le tribunal de la jeunesse de Charleroi à effectuer une prestation éducative de 75 heures après le décès de Maëlle, une autre adolescente du même âge, scolarisée au sein de l'école Saint-Joseph Notre-Dame de Jumet. Cette dernière s'est suicidée le 31 janvier 2020 à Jumet à la suite de faits de harcèlement scolaire et de la diffusion sur les réseaux sociaux d'images et de vidéos à caractère sexuel.
Un premier jugement a été rendu aujourd'hui au tribunal de la jeunesse de Charleroi dans le cadre du procès au suicide de Maëlle, 14 ans. La jeune adolescente s'était suicidée le 31 janvier 2020 à Jumet à la suite de faits de harcèlement scolaire et de la diffusion sur les réseaux sociaux d'images et de vidéos à caractère sexuel.
Trois jeunes mineurs, dont le principal suspect âgé de 16 ans et qui avait reconnu être à l'origine de la diffusion d'une vidéo qui montrait la jeune victime nue "pour se venger", sont poursuivis devant le tribunal de la jeunesse. Ces derniers comparaissent séparément devant la justice. L'une d'entre eux a comparu aujourd'hui.
Je pense que c'est un jugement juste
"La mineure est coupable de harcèlement. Le juge estime qu'elle devait savoir qu'elle nuirait à la tranquillité de la victime. Il a ordonné 75 h de prestation éducative à réaliser dans les 6 mois. C'est un jugement particulièrement motivé. Le juge estime également qu'au niveau des parents, l'enfant n'a pas été suffisamment sensibilisé à la problématique, et qu'en postant cette vidéo, elle nuirait gravement à la tranquillité de la victime. Je pense que c'est un jugement juste", a indiqué Me Aurélie Henin, avocat de l'un des mineurs.
Le vendredi 31 janvier 2020, Maëlle, une jeune adolescente de 14 ans scolarisée au sein de l'école Saint-Joseph Notre-Dame de Jumet (Charleroi), s'est suicidée après la diffusion d'images et de vidéos d'elle à caractère sexuel sur les réseaux sociaux, dont Snapchat. Rapidement, un dossier avait été ouvert par le parquet de Charleroi pour déterminer les causes exactes du suicide de la jeune ado.
Les deux autres mineurs, dont celui considéré comme l'instigateur du harcèlement de Maëlle, comparaîtront le lundi 29 mars et le vendredi 2 avril prochain devant la justice.
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