L’avocat de la magistrate Karin Gérard dénonce une position partiale du parquet général à l’égard de sa cliente. Selon le parquet général, Karin Gérard a inventé l'agression dont elle dit avoir été victime en 2016.
"Nous pensons que la position prise par le parquet est partiale. Les éléments probatoires objectifs et scientifiques établissent la réalité de l’agression, la réalité du vol, la réalité d’un choc post-traumatique avec une amnésie partielle qui s’en est suivie, ce qui explique peut-être certaines contradictions apparentes qui s’en sont suivies", affirme Jean-Pierre Buyle, l’avocat de Karin Gérard, au micro d’Eric Van Duyse.
L’ancien bâtonnier du barreau francophone de Bruxelles poursuit: "Madame Gérard a le sentiment de ne pas être reconnue comme étant victime et donc c’est une deuxième agression en quelque sorte. Elle est assez étonnée de cet acharnement qui est pris par le parquet à son encontre et d’assister finalement à une guerre des juges au sein de la cour d’appel de Bruxelles".
La présidente de la cour d’appel de Bruxelles avait déclaré avoir été victime d'une agression le soir du 5 janvier 2016 à la sortie du Palais de Justice. Elle avait décrit les auteurs présumés comme trois individus de type slave. Elle avait fait état de blessures: un nez fracturé, une lèvre suturée et une commotion cérébrale, et du vol de ses bijoux.
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