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Tour des informations du jour concernant les attentats: l'Euro 2016 vraie cible des djihadistes... planqués derrière les casernes de la police!

Tour des informations du jour concernant les attentats: l'Euro 2016 vraie cible des djihadistes... planqués derrière les casernes de la police!
 
 

Le journal Libération révèle que Mohamed Abrini a parlé de la véritable intention du groupe franco-belge: commettre des attentats en plein Euro de football en France. De son côté, Sud Presse a retrouvé un témoin qui a vu Salah Abdeslam à la pompe à essence avant les attentats de Paris. Enfin, la Dernière Heure a pu voir la cache des terroristes de Maelbeek, d'où est parti le commando. Une appartement situé... juste derrière les casernes de la police fédérale à Etterbeek.

Arrêté vendredi dernier et identifié par les enquêteurs comme étant l'homme au chapeau des attentats de Bruxelles, Mohamed Abrini semble plutôt enclin à parler durant les interrogatoires qui sont menés. Reste pour les enquêteurs à distinguer le vrai du faux...

On apprend ainsi, selon les infos du site du journal français Libération, que l'intention "la nébuleuse djihadiste franco-belge" était en réalité d'opérer en plein Euro 2016 de football en France, qui aura lieu du 10 juin au 10 juillet. Les enquêteurs tenteraient donc actuellement de vérifier si cette information est crédible ou non.

D'après une source policière française qui s'est confiée au journal, "ce n'est pas un scoop d’apprendre que des terroristes souhaitent frapper pendant l’Euro. Les forces de sécurité élaborent en permanence des scénarios d’attaque et la parade pour y répondre".

"Si les affirmations d'Abrini sont exactes, cela entérine simplement le fait que la Belgique est une base arrière opérationnelle qu'il faut surveiller encore plus intensément. Les réseaux et les cellules djihadistes s'y croisent et s'y recomposent en permanence depuis dix ans", précise cette source.

Le parquet fédéral belge, contacté lundi par l'agence Belga, indique qu'il ne fera aucun commentaire sur ces annonces. "Nous ne ferons aucun commentaire sur d'éventuelles cibles", indique le porte-parole Thierry Werts.


Le parquet ne confirme pas

Le parquet fédéral avait confirmé dimanche qu'il ressort de plusieurs éléments de l'enquête que l'objectif du groupe terroriste des attentats de Bruxelles était initialement de frapper à nouveau la France, et que c'est parce qu'il était "pris de court par l'enquête qui avançait à grands pas" qu'il avait finalement décidé de frapper la capitale belge.

Toujours d'après Libération, les enquêteurs belges auraient découvert un nouveau fichier audio sur l'ordinateur d'Ibrahim El Bakraoui, trouvé dans une poubelle près de l'adresse de la rue Max Roos où un taxi avait été commandé le matin des attentats. Un des frères El Bakraoui "y discute à bâtons rompus durant plusieurs minutes avec un commanditaire présent en Syrie", faisant une sorte de "brainstorming" et évoquant différentes cibles possibles.


Salah Abdeslam à Saint-Ghislain: un témoin raconte

Ce lundi matin, on découvre, dans les journaux du groupe Sud Presse, le témoignage d'un automobiliste qui a croisé Salah Abdeslam le 12 novembre dernier, soit la veille des attentas de Paris. Il explique s'être arrêté à la pompe à essence de Saint-Ghislain vers 17 heures et y avoir croisé le regard du conducteur: "Il était froid. J'ai détourné le visage. Ce n'était pas des rigolos. Ils ne disaient pas un mot", raconte-t-il.

L'homme a ensuite repris sa voiture pour poursuivre sa route vers la France où il habite et au niveau de Maubeuge, il a été dépassé par la fameuse Clio noire. "J'ai trouvé cela bizarre. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai noté la plaque sur mon téléphone", explique-t-il encore à nos confrères. L'homme a donc été choqué les jours suivants devant l'horreur des attentats de Paris. Lorsque les images de la fameuse voiture ont été diffusées, il s'est directement manifesté et a été entendu à deux reprises par la police en tant que témoin. "On m'a montré des photos. Je n'étais formel que pour Salah Abdeslam", a-t-il expliqué.


La cache des terroristes de Maelbeek, à deux pas des casernes de la police fédérale

La Dernière Heure révèle ce lundi que c'est à Etterbeek, au numéro 39 de l'avenue des Casernes que se planquaient les terroristes du métro. El Bakraoui et ses complices seraient partis de cet appartement, situé juste à côté des casernes de la police fédérale, le 22 mars dernier pour se rendre à la station de métro Maelbeek où ils ont agi.

Dans le quartier, le commando s'est montré discret et a pris soin de bien vider et nettoyer l'appartement. En s'y rendant samedi, la police espérait trouver un sac d'explosifs (celui porté par Osama Krayem avant l'attaque du métro), mais sans succès selon la DH.


 

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