Les débats se sont poursuivis ce jeudi à la cour d'appel de Bruxelles dans l'affaire qui oppose Delphine Boël au roi Albert II. Les juges doivent dire si le roi doit se soumettre à un test ADN pour déterminer s'il est le père de Delphine Boël.
La cour d'appel a donc demandé des précisions aux différentes parties aujourd'hui, lesquelles?
"Des précisions techniques nous ont dit les avocats sans vouloir en dire davantage", explique notre journaliste Dominique Demoulin dans le RTL INFO 13H. "L’audience vient de se terminer et a été très courte (une vingtaine de minutes). Elle a eu lieu à huis clos, non pas parce qu’il s’agit du roi mais bien parce qu’il s’agit d’une affaire de filiation et dans ces cas-là, on estime que ça n’intéresse personne. Sauf bien sûr lorsqu’il s’agit d’un roi."
Deux choses à retenir de cette audience:
"D’abord que les relations sont de plus en plus tendues entre les deux parties, entre les avocats de Delphine Boël et les avocats du roi. Ensuite, une date à retenir : le 16 mai. C’est à cette date-là que la cour d’appel rendra son arrêt", indique Dominique Demoulin. "Soit elle dit que le roi Albert II doit se soumettre à un test ADN dans un délai rapproché sous peine d’astreinte. Dans ce cas-là, on aura une preuve biologique, quitte à la mettre au frigo durant un certain temps. Soit la cour d’appel dit que c’est prématuré et qu’il faut attendre la décision de la cour de cassation et cette décision ne viendra pas avant plusieurs mois, voire un an. On repartirait ainsi du point de départ et ce sera une nouvelle saison dans cette saga particulièrement longue qui oppose Delphine Boël au roi Albert II."
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