Le Roi Albert II a accepté de se soumettre à un test ADN dans le cadre de l'affaire qui l'oppose à Delphine Boël. Il s'est rendu ce mardi matin à l'hôpital Erasme où l'échantillon sera conservé dans un coffre. "Après avoir pris connaissance de l’arrêt rendu ce 16 mai par la Cour d’Appel de Bruxelles, dans le respect qu’il a de l’institution judiciaire, SM le Roi Albert a décidé de se soumettre à l’expertise ordonnée par la Cour d’Appel. Il a en outre relevé que la Cour a décidé que les conclusions de cette expertise resteraient strictement confidentielles jusqu’à une nouvelle décision de justice. Les arrêts de la Cour d’Appel des 7 juin et 25 octobre 2018 faisant l’objet d’un pourvoi en cassation, la démarche de SM le Roi Albert se fera sous toutes réserves de ses droits en attendant que la Cour de Cassation se prononce sur son pourvoi."
La cour d'appel de Bruxelles a décidé, dans un arrêt publié le 16 mai dernier, de contraindre le roi Albert II de donner son ADN en vue de le comparer à celui de Delphine Boël, qui souhaite être reconnue comme sa fille biologique. S'il ne se soumettait pas à la décision, une astreinte de 5.000 euros par jour de retard lui aurait été imposée. Le 25 octobre dernier, la cour d'appel de Bruxelles avait rendu un premier arrêt déclarant que Jacques Boël n'était pas le père légal de Delphine Boël.
Tout est suspendu désormais à la décision de la cour de cassation qui tombera dans quelques mois. Soit elle confirme la décision de la cour d’appel, et là on devrait connaître les résultats de l’expertise. Soit elle casse l’arrêt de la cour d’appel et tout est à refaire, à l’exception du test ADN. Dès lors, même en cas de décès du roi Albert II, la procédure pourrait se poursuivre.
Contacté, le Palais ne souhaite pas commenter l'affaire.
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