Me Guy Hiernaux, l'un des conseils du roi Albert II, a précisé, mercredi, les propos qu'il a tenus lors d'une récente interview accordée au quotidien américain New York Times, au sujet de l'affaire Delphine Boël. "J'ai dit que je pensais qu'il allait être d'accord de se soumettre au test ADN, dans la mesure où il a obtenu que le test restera secret jusqu'à la décision de la Cour de cassation", a-t-il affirmé à l'agence Belga. Celui-ci a également confié que le Roi était "miné" par cette affaire. "Il souffre énormément de cette procédure", a-t-il dit.
"His Majesty the King will accept the blood test", c'est ce qu'a écrit le New York Times mardi dans un article publié sur son site web, citant les propos de l'un des avocats d'Albert II, Me Guy Hiernaux. Contacté par l'agence Belga, ce dernier a expliqué que ses dires avaient été mal compris voire déformés par le journal américain.
"Il est miné"
"J'ai dit que je pensais qu'il allait être d'accord de se soumettre au test ADN, dans la mesure où il a obtenu que le test restera secret jusqu'à la décision de la Cour de cassation", a-t-il insisté. "Il n'y a pas de raison qu'il refuse. Mais à l'heure actuelle je ne sais pas encore ce qu'il a décidé". Me Hiernaux a par ailleurs précisé en quoi, comme il l'a expliqué au New York Times, cette affaire est douloureuse pour son client. "Il est miné", a-t-il confié.
"Il souffre énormémement de cette procédure. Depuis cinq ans, on le persécute en revenant avec cette histoire qui remonte à 50 ans. Et son état de santé est loin d'être bon". Pour rappel, la cour d'appel de Bruxelles a ordonné au roi Albert II, dans un arrêt rendu jeudi, de se soumettre immédiatement à un test ADN, dans le cadre de la procédure en recherche de paternité de Delphine Boël. Celle-ci a entamé une action en justice en vue d'être reconnue comme la fille d'Albert II, avec qui sa mère, Sybille de Sélys Longchamps, a eu une liaison dans les années 1960. La cour d'appel de Bruxelles a par ailleurs ordonné que ce test ADN reste secret jusqu'à une décision de la Cour de cassation. Cette instance doit se prononcer sur la légalité de la décision de la cour d'appel qui avait estimé que Jacques Boël n'est "plus" le père de Delphine Boël.
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