Dans un communiqué, Laurette Onkelinx défend, ce mercredi matin, ses enfants accusés d'avoir été employés par le Samusocial de Bruxelles. La présidente de la fédération bruxelloise du PS confirme ces contrats de travail, mais précise qu'il ne s'agit pas d'emplois fictifs et que ces contrats étaient semblables à ceux signés par des millions de belges.
La cheffe de groupe PS à la Chambre et présidente de la fédération bruxelloise du PS a envoyé mercredi matin un communiqué pour prendre la défense de ses enfants dont la situation est exposée dans la presse à la suite des révélations de l'affaire du Samusocial.
"N'y a-t-il pas des limites à vouloir salir des jeunes tout simplement parce que leurs parents sont des mandataires publics?"
Depuis quelques jours, des articles de presse mettent en avant les emplois d'enfants de mandataires socialistes bruxellois dans des structures publiques ou subsidiées par les pouvoirs publics. Mardi, il était ainsi question de la fille de Mme Onkelinx qui a été employée au Samusocial. Mercredi, c'était au tour de son fils qui a travaillé à "Visit Brussels". Fait assez inhabituel, Mme Onkelinx a décidé d'envoyer un communiqué où elle demande de ne pas tomber "dans l'information de caniveau". "N'y a-t-il pas des limites à vouloir salir des jeunes tout simplement parce que leurs parents sont des mandataires publics? ", souligne-t-elle.
"Comment accepter que cette violence se tourne vers mes enfants ?"
L'ex-vice-première ministre PS se dit consciente de l'"extrême violence" de la vie politique. "Je l'ai toujours su et je m'en suis accommodée tant que les coups m'étaient portés et que j'étais mue par la volonté de me battre sans relâche pour ceux qui me font confiance, pour des projets conformes à mes valeurs. Mais comment accepter que cette violence se tourne vers mes enfants ? Qu'on les jette en pâture?" écrit-elle.
"Mes deux aînés n'ont pas eu une scolarité réussie et ont rencontré divers problèmes"
Mme Onkelinx évoque aussi le parcours de ses enfants qui ont grandi auprès d'une dirigeante accaparée par la politique et précise qu'ils n'ont pas bénéficié d'avantages. "Mes deux aînés n'ont pas eu une scolarité réussie et ont rencontré divers problèmes en partie parce qu'il ne leur était pas simple de grandir auprès d'une responsable politique qui n'a jamais compté son temps de travail. On leur reproche maintenant d'avoir travaillé il y a plusieurs années dans des structures en région bruxelloise. Pas avec des mandats juteux ou des salaires avantageux. Non. Dans des contrats de travail semblables à ceux de millions de Belges. A une époque d'ailleurs où je n'exerçais pas la charge de présider le PS bruxellois".
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