En 2016, Joëlle Milquet avait démissionné de son poste de ministre de l'Enseignement et de la Culture. Elle est notamment inculpée pour prise illégale d'intérêts dans le dossier dit "des emplois fictifs". À l'époque, Joëlle Milquet avait d'emblée indiqué qu'elle "n'avait absolument rien à se reprocher."
Ce dimanche, elle était l'invitée de Pascal Vrebos après le RTLinfo 13 heures. L'occasion pour elle de revenir sur cette affaire: "Je pense qu'on ne devrait même plus en parler." Celle qui tirera la liste cdH à la Chambre lors des prochaines élections ajoute: "C'est une enquête. Pas de condamnation, pas d'inculpation, pas d'immunité parlementaire levée, rien du tout. Une enquête basée sur deux articles de presse alimentées par une source complètement mensongère, comme par hasard à 4 mois des élections. C'est un acte de malveillance politique à mon égard. Si cela avait été grave, ça se saurait déjà et je ne me présenterai pas. Je suis sure que je n'ai jamais commis la moindre infraction. Tous ceux qui me connaissent, qu'on m'aime ou pas; il y a une chose que personne ne viendra contester, je suis une femme profondément honnête, sincère et intègre. J'ai été blessée à mort pendant toutes ces années d'avoir vu mon honnêteté remise en cause. "
Joëlle Milquet poursuit: "Sur cette affaire-là, c'est une méconnaissance, ou volontaire ou ignorante. C'est une méconnaissance des règles spécifiques qui s'appliquent aux cabinets, même en question de temps de travail. Nous avons déposé, avec mon avocat, tellement d'arguments massues en droit, en fait et en partialité que je pense que cette affaire n'aboutira jamais." Et de conclure à propos de la justice: "Dans mon cas, c'est un dysfonctionnement qui est grave"
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