La ministre de la Mobilité et des Transports Jacqueline Galant (MR) a présenté sa démission, vendredi, empêtrée dans une polémique autour de la sûreté dans les aéroports belges.
8h30. Celle qui est encore ministre de la mobilité arrive au conseil des ministres. Si Jacqueline Galant a une demi-heure d’avance, ce n’est probablement pas pour parler à la presse. Pour le reste de l’équipe gouvernementale, la situation est délicate. La plupart des ministres oscille entre la prudence et pas de commentaires.
"Est-ce que ce matin, madame Galant a toujours le soutien du gouvernement ?", avons-nous demandé à Daniel Bacquelaine, ministre des pensions. Il a évacué le sujet d’un "Bonne journée à tous". Le vice-premier ministre Kris Peeters s’est pour sa part contenté d’un sobre "Pas de commentaire".
"On va voir dans quelle mesure elle peut effectivement aller répondre au parlement"
Didier Reynders, ministre des affaires étrangères, a présenté la situation en ces termes : "On va tenir un conseil des ministres. Il y a je crois une demande du parlement pour l’entendre cette après-midi. Donc on va voir dans quelle mesure elle peut effectivement aller répondre au parlement", a-t-il expliqué.
A cette heure, pas de condamnation, mais pas de soutien non plus. Sauf, peut-être, pour la ministre de l’énergie. "Cette après-midi, en commission, je crois que toute la clarté sera faite et, à mon avis, cela ne devrait pas poser de problème", estimait alors Marie-Christine Marghem, ministre de l’énergie, de l’environnement et du développement durable.
Le conseil de ministres s'est terminé une heure trente plus tard par une valse de voitures ministérielles et une sortie discrète de Madame Galant à l’abri des caméras. La désormais ex ministre de la mobilité ne sera pas présente cet après-midi en commission à la chambre.
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