Plusieurs députés fédéraux de l'opposition ont réagi à la suite de l'annonce, vendredi matin, de la démission de la ministre des Transports et de la Mobilité, Jacqueline Galant (MR), en soulignant que des questions sur la sécurité des aéroports subsistaient.
"Il en allait de la crédibilité du gouvernement après que le Premier ministre se soit fait le porte-parole de ses mensonges. L'enjeu de la sécurité de l'aéroport reste central vu le refus d'augmenter les moyens", a notamment indiqué la cheffe de groupe cdh à la Chambre, Catherine Fonck, sur le réseau social Twitter.
"La ministre démissionne, les points d'interrogation demeurent : pourquoi le gouvernement n'a-t-il rien fait pour investir dans la sécurité", a pour sa part interrogé le chef de file Ecolo, Jean-Marc Nollet.
"Les dossiers concernant la sécurité de l'aéroport ne sont évidemment pas clos. Toute la clarté devra être faite au parlement", a indiqué Karine Lalieux (PS), qui a appelé Charles Michel à nommer une personne "à la hauteur des défis".
Le député Marco Van Hees (PTB) a quant à lui estimé que cette démission avait affaibli le Premier ministre.
Pour Kristof Calvo (Groen), la décision de démissionner prise par Mme Galant est "logique", mais il insiste également sur le fait que beaucoup de questions subsistent. "Nous considérons cette démission comme un pas vers plus de transparence et de sécurité."
"Ce n'est pas parce que la ministre est partie que les aéroports sont plus sûrs", a souligné Meryame Kitir (sp.a). "De nombreux signaux n'ont pas été pris en compte. Les gens ont le droit d'avoir des réponses", a-t-elle ajouté.
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