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Formation des gouvernements: quand la gauche se déchire, la droite se frotte les mains?

 
 

L'invité de 7h50 ce vendredi sur Bel était Jean-Paul Wahl, chef de groupe MR au parlement de Wallonie et au Parlement de la fédération Wallonie-Bruxelles. Il s’est exprimé sur les processus de formation de gouvernement en cours, au niveau régional et fédéral. Il a répondu aux questions de Fabrice Grosfilley.

Quand la gauche se déchire, la droite se frotte les mains?

"Non, pas nécessairement, parce que très honnêtement, on a une situation qui est un petit peu particulière aujourd'hui, nous entendons hier matin la position du président du PS, qui est contredite le même jour par le porte-parole. Je crois qu'il faut qu'il y ait une ligne de conduite. Aujourd'hui, c'est parfois difficile de s'y retrouver".

Vous dites, le discours du PS est flou, je ne le comprends pas... 

"Pour l'instant, il est un petit peu contradictoire. Il est surprenant, parce qu'on ne voit plus très bien si c'est effectivement dans telle voie qu'il faut aller, s'il faut aller dans une autre voie… Quand j'entends que le PTB claque la porte dit "on ne veut plus aller avec vous", on rouvre la porte en disant "venez quand même", c'est un petit peu surprenant".

L'échec des discussions entre le PTB et le parti socialiste, est-ce que ça ne vous place pas dans une position très favorable, est-ce que vous ne vous dites pas aujourd'hui, c'est une question de semaines, mais à un moment, on va être incontournable?

"C'est une possibilité, mais il faut laisser les différentes possibilités ouvertes. A force de jouer avec des exclusives en fermant les portes, on complique la situation. Seule impossibilité pour le MR, c'est évidemment l'extrême droite et l'extrême gauche. J'ai assez difficile à comprendre qu'Ecolo ou le que le PS pourraient vouloir mettre en place une majorité, avec un gouvernement minoritaire, s'appuyant sur un parti communiste qui soutient le régime de Corée du nord, qui soutient un régime comme celui du Venezuela".

Et pourtant, Eoclo et le PTB sont ceux qui ont progressé aux élections, le PS est le premier parti, en semble ça fait 45 sièges, victoire de la gauche. Ce ne serait as démocratiquement pas juste?

"L'électeur a parlé, et c'est ça la réalité. C'est les chiffres qui sont acceptés par tout le monde. Que l'on aime ou que l'on aime pas, personne ne conteste ces chiffres-là, et effectivement, PS-MR, ça fait une majorité extrêmement confortable, mais il y a un message qui est donné par l'électeur, qui est une progression très sensible d'Ecolo".

Mais PS-MR, c'est finalement, on prend les mêmes et on recommence, et c'est finalement toujours les mêmes partis qu'on retrouve au pouvoir et c'est toujours un peu la coalition contre-nature. Est-ce que vous comprenez que pour certains électeurs, ça puisse être quelque chose qui les éloigne de la politique?

"Bien évidemment, parce qu'il y a un mécanisme qui peut paraître difficilement lisible dans le chef des électeurs, avec les différents niveaux de pouvoir, simplement pour clarifier un petit peu les choses tant que c'est possible, je dirais que le PS et le MR n'ont plus gouverné ensemble depuis 2004".

Revoir l'interview dans son intégralité:


 

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