En ce moment
 
 

Francken veut filtrer les demandeurs d'asile

Francken veut filtrer les demandeurs d'asile
 
 

Une note transmise la semaine prochaine à Fedasil invitera à une meilleure détection du radicalisme dans les centres d'accueil, a indiqué mercredi en commission de la Chambre le secrétaire d'Etat Theo Francken selon qui "les assistants sociaux sont les mieux placés pour renseigner" leur direction, et elle-même l'administration.

Le secrétaire d'Etat à l'Asile, Theo Francken a évoqué l'expérience néerlandaise qui place les assistants sociaux au coeur du dispositif de renseignement. En réponse à des questions de la N-VA et du PP, M. Francken s'est voulu rassurant sur la situation actuelle. Il a souligné qu'"aucun des 25.000 demandeurs d'asile n'avait été répertorié comme appartenant ou ayant un lien avec le groupe terroriste Etat islamique. Il n'y a pas non plus de phénomène de radicalisme dans les centres", a-t-il précisé.


Les services sociaux seront briefés

Mais en vue de prévenir tout problème, les autorités entendent affiner les formations et les procédures dès le début du parcours du demandeur d'asile, auprès de l'Office des étrangers, mais aussi au CGRA et dans les centres d'asile. Des experts des services de sécurité donneront notamment aux fonctionnaires des formations sur la détection du radicalisme, du salafisme et d'autres formes d'extrémisme qui se propagent sur les réseaux sociaux.

Cette demande est selon Benoît Hellings (Ecolo), présent à la commission de la Chambre au moment de sa présentation,  "absurde", rapporte la Libre Belgique, argumentant que cela ne relève pas de leur fonction de "fliquer" les réfugiés et que "la plupart des migrants arrivant en Belgique sont justement des personnes qui fuient les djihadistes".


 

Vos commentaires