Le ministre fédéral des Transports, François Bellot, a indiqué ce matin sur Bel RTL qu'il constatait une "détérioration des temps de parcours" sur le rail, en particulier sur les lignes Bruxelles-Mons et Bruxelles-Arlon. Interrogé par notre journaliste politique, Martin Buxant, il observe que les navetteurs "sont laissés à la merci d'une situation qui semble ne plus être maîtrisée". "Je voudrais comprendre", a-t-il encore ajouté, par rapport à l'accumulation des incidents sur la ligne 96 BXL-Mons.
Le ministre a rappelé qu'il voulait des solutions concrètes et qu'il souhaitait que la SNCB dégage un responsable horaire pour les lignes problématiques.
Il a également expliqué qu'il avait déjà convoqué les responsables de la SNCB et d'Infrabel (qui gère le réseau). Il regrette que jusqu'à présent la SNCB l'informe des problèmes mais ne vient pas avec des solutions.
Martin Buxant a également demandé au ministre de la Mobilité quand il avait pris le train pour la dernière fois et c’était justement la semaine dernière. "Il se fait que ce jour-là, le train avait 6 minutes de retard et je suis arrivé avec 6 minutes de retard. C’est trop mais c’est encore raisonnable. Je me mets à la place de tous ces navetteurs. Je rappelle à la SNCB, et c’est dommage de devoir rappeler, que l’objectif c’est de transporter des personnes avec efficacité. Je lui rappelle aussi qu’elle doit prendre plus en compte la situation des usagers, tous ces gens qui doivent se déplacer pour aller au travail ou à l’école, et qui finalement ne savent pas à quelle heure ils vont arriver, ça cause du stress. Et moi je connais des gens qui ont perdu leur emploi parce que leur employeur a été excédé par cette situation", explique François Bellot.
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