Inculpé depuis mercredi, l'ex-président du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles Jean-Charles Luperto refuse de se soumettre à des tests psychologiques. Ces tests ont été proposés suite à son inculpation pour outrage aux bonnes moeurs.
Le juge d'instruction Philippe Olivier a proposé des tests psychologiques à Jean-Charles Luperto. Mais le socialiste, inculpé depuis mercredi d'outrage public aux moeurs en présence de mineurs, ne les a pas réalisés car il refuse de s'y soumettre. "Il faut comprendre quelqu'un qui conteste les faits. Il ne voit pas pourquoi il va aller se faire disséquer sur le plan psychologique dès le moment où il considère que ce qu'on lui reproche n'a pas eu lieu", a expliqué Marc Preumont, avocat de Jean-Charles Luperto.
Ces tests permettent de cerner la personnalité
Pour les faits reprochés à Jean-Charles Luperto, ces tests sont des devoirs d'enquête classiques. La Justice aurait souhaité les mener car un examen psychologique permet de cerner la personnalité d'un individu. "C'est important en terme de réponse à apporter à un éventuel acte infractionnel. Ce type de délinquance n'est pas nécessairement une délinquance qui peut être traitée adéquatement par un enfermement en prison", a confié Vincent Macq, Procureur du Roi de Namur.
Dans le cas d'une éventuelle comparution de l'intéressé, la chambre du conseil ne pourra donc pas s'appuyer sur les résultats d'un tel examen. Dans ce dossier, des devoirs d'enquête sont toujours en cours. Désormais, les avocats de Jean-Charles Luperto peuvent aussi en réclamer.
Vos commentaires