L'examen d'entrée en médecine n'a pas été approuvé en gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, mais mis "en délibéré le temps de régler des éléments techniques".
Quel genre d'examen?
Si le projet passe, cet examen écrit sera organisé simultanément durant la première quinzaine de septembre dans chacune des cinq facultés de médecine de la Fédération. Tous les candidats seront soumis à un seul et même questionnaire. Il n'y aura donc qu'un seul examen par an. Celui-ci évaluera à la fois la bonne maîtrise de différentes matières scientifiques (maths, physique, chimie, bio), de l'anglais, mais aussi les compétences de communication, d'analyse critique et de synthèse des candidats, de même que leur connaissance de questions éthiques et sociales. Pour réussir cet examen d'admission, les candidats devront obtenir au moins 10 sur 20 dans chacune des matières évaluées. Chaque candidat ne pourra passer l'épreuve que deux fois par période de cinq ans. Les questions et les modalités d'évaluation de l'examen seront élaborées par un jury composé d'au moins dix (anciens) professeurs de médecine en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Les associations étudiantes peu enthousiastes
Plus tôt dans la journée, les associations étudiantes s'étaient dit peu enthousiastes concernant cet avant-projet. Réticentes au principe d'un examen d'entrée, les associations s'inquiètent également de l'absence d'une deuxième session. "Les étudiants jugent la proposition comme profondément injuste, la session de juillet pouvant servir à certains comme indicateur pour préparer leur session d'août et se focaliser sur leurs lacunes", soulignait Quentin Lamelyn, président du CIUM, comité interuniversitaire des étudiants en médecine.
L'avant-projet d'examen d'entrée en médecine n'a pas été approuvé par le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Publié le 23 novembre 2016 à 17h50
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