Le conseil du Mouvement réformateur a voté lundi matin, à l'unanimité, la confiance à sa ministre fédérale de la Mobilité Jacqueline Galant. Celle-ci est mise à mal par la gestion controversée de l'attribution d'une mission coûteuse à un cabinet d'avocats. Elle viendra s'expliquer une nouvelle fois mardi au parlement à la demande des groupes politiques de la Chambre. Devant ses pairs, la ministre a admis une "imprudence administrative" dans la gestion de ce dossier.
La ministre de la Mobilité Jacqueline Galant s'est exprimée lundi au conseil du MR au sujet des consultations du cabinet d'avocats Clifford-Chance. "Cette explication a été l'occasion de constater la volonté de transparence de la ministre. Celle-ci s'est exprimée à la Chambre voici dix jours sur base des éléments en sa possession à ce moment-là. L'audition à venir démontrera qu'elle n'a rien caché et ne cachera rien", selon un communiqué du parti.
La ministre reconnaît une "imprudence administrative". Selon elle, "la communication avec le SPF Mobilité n'a pas été optimale". Mais Jacqueline Galant a réaffirmé lundi sa "bonne foi" et insisté sur le "bien-fondé du travail accompli". Du travail de fond a été fourni et a permis de faire avancer le dossier des aides d'Etat, souligne-t-elle.
La ministre promet de faire, éléments justificatifs à l'appui, "toute la lumière" sur ce dossier cette semaine à la Chambre.
Pour le président du MR Olivier Chastel, il est maintenant essentiel qu'elle puisse se concentrer sur "l'enjeu majeur, que cette affaire est venue occulter: la mise en place de la loi aérienne et de mesures structurelles pour réduire les nuisances causées par le survol de Bruxelles".
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