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"C'est chaotique et ça ne sert à rien": Bart De Wever exige des mesures drastiques pour mettre fin à l'accueil de migrants

"C'est chaotique et ça ne sert à rien": Bart De Wever exige des mesures drastiques pour mettre fin à l'accueil de migrants
 
 

Bart De Wever enjoint les partis européens à prendre le problème de la crise des migrants à bras le corps. Cette semaine, près de 1.800 demandes ont été introduites chez nous auprès de l'Office des étrangers. Le président de la N-VA demande la mise en place de mesures drastiques.

Le président de la N-VA Bart De Wever a adressé une lettre ouverte aux partis de centre-droite en Belgique et en Europe pour exiger une réaction forte face à l'afflux de demandeurs d'asile actuellement constaté sur le continent. "Je plaide pour la fermeture des frontières, pour une immigration contrôlée, car le flux incessant qu'on observe pour le moment, c'est chaotique et ça ne sert à rien. C'est insupportable parce que la capacité à accueillir des gens est pleine dans toute l'Europe", a indiqué Bart De Wever à notre journaliste Mathieu Col.

Theo Francken se demande lui dans "De Morgen" si la Belgique ne doit pas réitérer ses appels vers les migrants potentiels à ne pas effectuer le voyage.


Décider de mesures drastiques

La missive du président de la formation nationaliste s'adresse à tous les partis conservateurs, libéraux et démocrate-chrétiens de l'Union européenne. Avec celle-ci, il cherche des soutiens pour décider de mesures drastiques destinées à mettre un terme à l'arrivée des migrants. "Nous pourrions envisager (...) un système de quotas fermés de demandeurs d'asile", explique-t-il en anglais, faisant prévaloir l'offre sur la demande.


Remise en cause des missions de sauvetage

Déplorant que l'Europe n'ait pas pu apporter une solution structurelle à la crise jusqu'à présent, Bart De Wever plaide tour à tour pour une modification de la Convention de Genève, une remise en question des missions de sauvetage en Méditerranée qui encourageraient selon lui les migrants à risquer leur vie ou encore un renforcement des frontières extérieures de l'Union.

Il propose ainsi que l'accueil de ces populations fuyant la guerre s'effectue en zone sûre dans les pays voisins. En deux mots: aider là-bas, plutôt qu'ici.


"Le syphon de l'Europe"

Le secrétaire d'Etat Theo Francken embraie sur les propos de son président de parti dans une interview accordée au Morgen. "La Belgique doit prendre garde à ne pas devenir le siphon de l'Europe vers lequel le flux des demandeurs d'asile s'engouffre", déclare M. Francken. "Je ne peux pas lancer un appel à rester loin de la Belgique tout seul. Nous devons en parler au gouvernement, car la situation est intenable."


 

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