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30 mesures antiterroristes annoncées par le gouvernement après les attentats: six mois après, où en est-on? (vidéo)

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Depuis les attentats du 22 mars, les choses ont changé dans notre pays. Le gouvernement a pris des mesures de sécurité pour lutter contre le terrorisme.

Il y a six mois, le terrorisme frappait Bruxelles. Depuis ces attentats, la situation a changé dans notre pays. La menace reste permanente et des militaires sillonnent les rues. Cette présence militaire avait déjà été adoptée par le gouvernement après les attentats de Paris. Au total, nos ministres fédéraux avaient annoncé 30 nouvelles mesures de sécurité pour lutter contre le terrorisme.


Perquisitions rendues possibles 24h/24

Aujourd’hui, la grande majorité d’entre elles sont déjà d’application. La présence des militaires en rue ou dans les sites nucléaires est prolongée. Les documents d'identité pour les jeunes qui s'apprêtent à rejoindre l'Etat islamique sont confisqués. En vigueur depuis le 1er janvier, cette mesure a été appliquée à 10 reprises, d’après une information exclusive de Bel RTL. Les perquisitions sont aussi rendues possibles 24h/24 et les écoutes téléphoniques sont élargies.
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Les avoirs des terroristes sont également gelés. Autre mesure: priver les personnes naturalisées belges de leur nationalité, en cas de condamnation terroriste. Enfin, les policiers qui traquent les messages de haine sur internet sont actuellement dix. Et vingt agents supplémentaires sont sur le point d'être engagés pour cette mission.


Certaines mesures annoncées sont loin de voir le jour

Par contre, certaines mesures annoncées sont loin de voir le jour. Parmi elles, il y en a qui sont emblématiques: le placement de bracelets électroniques pour les personnes radicalisées qui posent de gros soucis juridiques et l'emprisonnement automatique des combattants qui reviennent de Syrie ou d'Irak. Cette incarcération n'est évidemment pas si simple puisqu’il faut prouver que des faits ont été commis sur place et donc trouver des preuves.
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La durée de la garde à vue reste également dans le brouillard : des débats depuis des mois à la Chambre, une deuxième mouture du texte déposée et une opposition qu'i faut convaincre parce qu'il faut réviser la constitution. Enfin, quelques mesures sont votées mais pas encore appliquées. C’est le cas du PNR belge, le fichage de tous les déplacements par avion des Belges.


 

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