Tunnels fermés à Bruxelles: "La région bruxelloise est responsable… et on se demande ce qui a été fait"

Le ministre des Affaires étrangères était l'invité de Martin Buxant ce matin sur Bel RTL à 7h50.

Didier Reynders s'est notamment exprimé sur le tunnel Stéphanie qui a été fermé à Bruxelles, et le tunnel Léopold II, où un débris est tombé récemment. Des problèmes qui mettent à mal la mobilité dans la capitale.

Martin Buxant: Les tunnels bruxellois doivent être rénovés. Cerise sur le gâteau, on apprenait vendredi que le tunnel Stéphanie devait être fermé pour un an. C'est un cauchemar pour ceux qui doivent venir à Bruxelles, qui est responsable de cette cacophonie?

Didier Reynders: Il y a évidemment un examen à faire de la responsabilité ces dernières années. La région bruxelloise est responsable de l'entretien depuis très longtemps. Le transfert de compétences a été là, et on se demande ce qui a été fait en termes d'entretien. C'est un débat qui devra avoir lieu sur le passé.

M. B.: Ce qui est frappant finalement, c'est que ces tunnels fonctionnaient, et puis du jour au lendemain on vient nous dire qu'il n'y a plus rien qui fonctionne et qu'il faut les fermer. C'est de l'impréparation?

D. R.: Là je crois qu'il y a un débat que le parlement bruxellois va vraiment devoir mener. Regarder ce qu'il s'est passé ces dernières années, ou ces dernières dizaines d'années dans l'entretien de ces tunnels. Moi je ne comprends pas que, du jour au lendemain, on nous dise qu'un morceau de béton s'effondre, et puis de devoir tout fermer. Il y a un vrai problème dans la façon dont les choses se sont passées ces dernières années. Mais ça c'est le travail que le parlement bruxellois, je suppose, va faire, c'est l'analyse des responsabilités. Moi ce qui m'intéresse le plus, c'est comment répond-on au citoyen à travers la mobilité par le train, le métro, et par les tunnels.

M. B.: Et sur les tunnels, le fédéral est aussi prêt à mettre la main à la poche?

D. R.: En tout cas d'ouvrir la discussion sur l'ensemble du financement. Si la région, comme je l'entends maintenant, est prête à le faire elle-même, comment finance-t-on alors ensemble le métro, et comment le fédéral, à travers la SNCB, finance-t-il le RER.