Après une session d'examen marquée par les fuites de questions sur Internet, c'est ce lundi que les conseils de classe débutent dans les écoles. Les professeurs devront statuer sur le sort des élèves sans tenir compte des examens annulés.
Il faut entre une heure trente et deux heures à un conseil de classe pour faire le tour de tous les élèves d'une classe. Vincent Jamoulle s'est rendu dans un athénée de Liège, où sept conseils de classe sont organisés chaque jour.
"On fera ce qu'il faut pour le bien des élèves"
Dans l'athénée Léonie de Waha, à Liège, les conseils de classe se tiennent les uns après les autres, car Rudi Creeten, le préfet, tient à assister à chacun d'eux. "N'oubliez pas qu'ici on parle de compétence et non pas d'aptitude face au travail", lance le préfet aux professeurs pour débuter le conseil de classe des 4èmes secondaire. Ces élèves ne sont pas concernés par les fuites sur Internet, mais ce sera le cas mardi avec les 2èmes secondaires. "Ce sera une première, ça risque de rallonger la durée des conseils de classe. On fera ce qu'il faut pour le bien des élèves", explique Carine Broos, professeur de français.
Pas de sprint pour rattraper ses points
Que se passera-t-il pour les élèves qui comptaient rattraper leur situation avec l'examen de fin d'année? "Ici nous ne procédons pas par moyenne. Ça veut dire qu'on évalue toutes les compétences des élèves sur deux ans. Il n'y a donc pas la possibilité de réaliser un sprint, comme j'ai pu l'entendre", explique Nathanaël Brugmans, professeur d'histoire.
Pour les professeurs, les conseils de classe représentent une période particulière de l'année. "Déontologiquement, les professeurs se mettent une pression, parce qu'ils veulent donner la bonne solution pour chacun, c'est important", explique le préfet Rudi Creeten.
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