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Attentats de Bruxelles, 6 mois après… Les rescapés se livrent: "On commence à pleurer, on se sent triste, mais on ne contrôle pas"

 
 

Le 22 mars dernier, les attentats qui ont touché la station de métro Maelbeek et l'aéroport de Bruxelles National ont fait 32 morts et 340 blessés. Six mois plus tard, les rescapés témoignent de leur état physique et moral. Ce mercredi soir, juste après le RTLINFO 19H, nous vous proposons une émission spéciale sur les attentats et sur les victimes traumatisées par ce qu'elles ont subi.

Six mois après les attentats de Bruxelles, plusieurs victimes tentent de continuer à vivre avec ces événements tragiques en mémoire.

C'est le cas de Walter Benjamin, 47 ans, qui se trouvait à l'aéroport de Bruxelles le 22 mars dernier. Amputé de la jambe droite, sa jambe gauche a également été touchée par 6 fractures.

Son quotidien aujourd'hui est fait de kiné et rééducation: il se rend trois matinées par semaine à l'hopital. "Tous les jours mon endurance augmente, a-t-il expliqué à Bernard Lobet ce matin sur Bel RTL, mais cela prend du temps".

C'est bien sûr davantage son moral qui est touché, fait de hauts et de bas: "J'essaye d'être fort, assure-t-il, mais c'est vrai que ce n'est pas évident".

Le choc post-traumatique est encore bien présent pour Walter: "Le corps doit lâcher des choses. On commence à pleurer, on se sent triste, mais on ne contrôle pas, puisque ça vient du cerveau, et là malheureusement, il faut un antidépresseur".

"Cette boule de feu s'est dirigée vers moi"

Un magazine spécial, Attentats, 6 mois après, reviendra ce soir à 19h45 sur RTL TVI sur le quotidien changé à jamais de ces survivants. C'est le cas de Georges Quint, 74 ans, qui était dans le wagon numéro 2 du métro de Maelbeek. Il se trouvait à seulement 6 mètres de la bombe. "Moi, le plus grave danger c'était cette boule feu qui s'est dirigée vers moi. J'étais à 6 mètres, 6 mètres 50. J'ai eu énormément de chance", réalise-t-il.

Orphée était également dans le métro. Elle a aujourd'hui une grande cicatrice sur le visage et elle est retournée sur les lieux de l'attentat avec Christelle, une personne qui l'a aidée ce jour-là à sortir du métro. "Si on n'est pas ensemble, il n'y a personne d'autre qui nous aide, dit la jeune femme. Les autres personnes ne comprendront pas donc voilà, on avance. On se dit que c'est le seul moyen et c'est bien mieux que de rester dans son fauteuil et pleurer toute la journée. Donc… on est là".

L'émission de ce soir vous proposera ces témoignages de victimes mais aussi, dans une seconde partie, un reportage consacré aux failles de l'enquête.


 

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