L'assouplissement des mesures permet à un plus grand nombre de personnes de se faire la bise ou de se serrer la main en dehors de leur propre foyer, a fait savoir mardi l'Université d'Anvers à travers les résultats de son enquête hebdomadaire sur l'expérience de la crise liée au coronavirus. Au cours des dernières semaines, les chercheurs ont remarqué une diminution du nombre de participants qui ne donnent pas la main ou ne s'embrassent pas en dehors du ménage auquel ils appartiennent. Pour les personnes avec des colocataires, ce pourcentage a avoisiné les 95% pendant longtemps. Depuis début avril ce nombre a progressivement diminué pour arriver à 90% la semaine dernière.
D'autres enquêtes à venir
Pour les personnes vivant seules, le pourcentage a fluctué autour de 90% pendant une longue période, avant de redescendre vers 83% la semaine dernière. Le 11e volet de la grande étude de l'UAnvers sur le coronavirus, menée auprès de 50.000 personnes, montre que 60% des répondants travaillent encore exclusivement à domicile. Un participant sur cinq, âgé de 66 ans et plus, a déclaré avoir pris sa retraite pendant la crise. Il reste à voir si ce choix a été accéléré par la situation actuelle. Une grande majorité des jeunes (77%) estiment que leur opinion n'est pas suffisamment prise en compte. Mardi, l'étude comptera un 12e volet.
L'enquête examinera alors, entre autres, les projets de vacances et la réouverture dans l'industrie hôtelière.
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