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Patrick est coursier à vélo, un métier d'avenir? "On est plus rapide que les voitures, ça c'est clair"

 
 

C'est un métier qui gagne à se répandre: celui de coursier à vélo. Le moyen de transport séduit de plus en plus d'entreprises. C'est moins cher, moins bruyant, plus rapide, plus écologique... Un dossier du journal Le Soir, développé par Philippe Courteille et Jean-Philippe Mot dans le RTLinfo 13H.

Bruxelles est la onzième ville la plus embouteillée d'Europe. Pourtant Patrick s'y déplace comme un poisson dans l'eau. Il livre du courrier express, ce qui n'est pas de tout repos. "On a souvent des journées bien remplies, bien fatigantes, il faut de l'endurance. Je parcours entre 80 et 120 kilomètres, ça dépend d'un jour à l'autre et si on est en période de vacances ou non", confie Patrick Thimsy, coursier. "Ça représente à peu près une vingtaine de livraisons", précise-t-il.


"On a fait des tests, et le vélo est toujours le plus rapide"

Été comme hiver, Patrick roule contre la montre. Sa grande force est de garantir une livraison en temps et en heure. "On est plus rapide que la voiture, ça c'est clair. On a fait des tests. On a même fait des simulations entre voiture, vélo, et un goupil, une camionnette électrique, et le vélo est toujours plus rapide", explique le coursier. "Même sur les grandes distances on reste plus rapide, même si l'écart est moins élevé", ajoute-t-il.


Cinq sociétés de coursiers à Bruxelles

Depuis 2009, cinq entreprises de coursiers ont vu le jour à Bruxelles. Ces sociétés se diversifient avec des triporteurs et des cyclos cargos pour les colis plus grands. Chacune se développe dans une niche, avec une clientèle spécifique. "C'est une activité qui se développe, la nôtre est principalement orientée vers les entreprises. Ça va du grand cabinet d'avocats, en passant par la banque, le bureau de consultance, etc.", explique Nicolas Etienne, directeur d'une société de coursiers.


La capitale n'est pas complètement adaptée aux coursiers à vélo

Fiable, rapide et écologique, les coursiers ont le vent en poupe. Seul bémol: Bruxelles n'est pas encore suffisamment adaptée aux vélos. Ils ne représentent que 5,3% du trafic, soit dix fois moins qu'à Copenhague, la capitale du Danemark.


 

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