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De quoi se plaignent les chauffeurs TEC? Notre journaliste a passé la journée dans ce bus pour comprendre (vidéo)

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Les TEC sont souvent en grève, du moins c'est l'image négative qui colle aux transports en commun. Or les jours de grève sont en diminution ces dernières années. Mais de quoi se plaignent les chauffeurs ?

Notre journaliste Julien Modave a suivi un chauffeur TEC durant une journée pour évaluer ses conditions de travail. Le reportage a été tourné mecredi midi, à Liège. Sur la place Saint-Lambert, étudiants et se poussent pour entrer dans le bus, sans un regard pour le chauffeur.

Avec 36 années d'expérience, cela n'étonne pas du tout Salvatore. Mais ce qui l'inquiète, c'est la surcharge. Il transporte aujourd'hui quatre fois plus de voyageurs qu'il y a 15 ans. Niveau sécurité, ce chauffeur a ainsi souligné qu'en accordant plus d'attention à ce qui se passe dans son bus, cela rendait les déplacements plus difficiles.


"Des petits détails"

Un autre problème soulevé est la condensation sur le pare-brise car l'aération des anciens véhicules ne suffit pas. "Ce sont tous des petits détails, mais à longueur de journées, cela pèse sur le travail des conducteurs", a expliqué Dona Balbo, secrétaire régionale CGSP-TEC.

La dernière menace de grève avait finalement été annulée suite à la réintégration par la direction d'un chauffeur licencié quelques instants plus tôt. "Notre objectif est de faire en sorte que les gens puissent être conduits à leur travail", a expliqué Carine Zanelle, porte-parole des TEC Liège-Verviers. Mais cette dernière a réfuté le fait que ce sont les syndicats qui décident, indiquant que les décisions étaient prises au terme d'une dialogue entre les différentes parties.

Le dialogue social a d'ailleurs permis de réduire à 7 le nombre de jours d'arrêt de travail en 2014, la moitié de 2013 et trois fois moins qu'en 2012.


 

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