Pour la première semaine d'août, 1.316 nouvelles demandes d'asile ont été enregistrées. Le gouvernement cherche encore 10.000 places supplémentaires pour 2016. Une fois que les candidats réfugiés obtiennent un titre de séjour, comment se déroule leur insertion? Emploi, logement, etc. Un autre parcours du combattant les attend.
C’est au cœur de l’asbl "Convivial" à Forest, en région bruxelloise, que notre journaliste Loïc Parmentier a fait la rencontre de Diab Idelbi, un Syrien arrivé en 2014 en Belgique. Il a connu un périple de 25 jours pour fuir la guerre et arriver à Bruxelles. Ce père de famille a vécu deux mois dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile, avant d’obtenir son titre de séjour.
"Pour moi, le plus grand problème, c’est de trouver un logement"
Depuis lors, c’est un nouveau parcours semé d’embûches."Pour moi, le plus grand problème, c’est de trouver un logement. Pour le moment, j’habite dans un petit studio, une salle pièce pour cinq personnes. J’habite là avec ma femme et mes trois filles. J’ai du mal à comprendre comment l’Etat belge nous laisse dans un tel logement et qu’il ne trouve pas un logement social. C’est très difficile comme situation", assure le réfugié syrien.
Il n’est effectivement pas facile de vivre dans un pays que l’on ne connaît pas. Une association propose justement des services pour aider ceux qui en ont besoin."Le bénéficiaire peut venir chercher des vêtements, que ce soit des vêtements d’hiver ou d’été. Il peut venir autant de fois qu’il le souhaite", indique Jean-Bosco Karangwa, membre de l’asbl "Convivial". Il y a donc de quoi se vêtir, mais également de quoi se meubler. Tout cela gratuitement puisque cette association fonctionne avec des dons.
Différents services offerts à 2.700 personnes
Un service d’accompagnement est également offert pour trouver un logement ainsi qu’un emploi."Quand ce sont des familles, cela peut être aussi l’inscription des enfants à l’école ou les aider à ouvrir un compte bancaire ou encore négocier avec le propriétaire pour un logement. Ce sont différentes démarches qui pour quelqu’un qui démarre ici en Belgique sont tout à fait nouvelles", explique Véronique Regout, responsable du service social de l’asbl.
Pour le moment, l’association s’occupe de 2.700 personnes, qui sont des réfugiés détenteurs d’un permis de séjour. C’est l’une des plus importantes organisations du genre dans notre royaume. Ceux qui n’ont pas obtenu de permis ont soit quitté notre territoire, soit sont rentrés dans l’illégalité et devenus alors des sans-papiers.
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