Le CPAS de Bruges a anoncé qu'il avait réussi à augmenter sa capacité d'accueil pour les demandeurs d'asile mais a regretté que le scerétaire d'Etat à l'Asile Théo Francken n'ait pas réfléchi à long terme.
Le CPAS de Bruges fournira aux demandeurs d'asile 28 places supplémentaires, ce qui fixera donc le total à 41. "Et dire qu'il y a peu nous avions encore 176 places", précise Dirk De fauw, le président du CPAS, soulignant ainsi la vision à court terme de la politique actuellement menée par le secrétaire d'Etat à l'Asile Theo Francken (N-VA). Bruges attend les premiers demandeurs d'asile pour le 1er septembre.
"La crise de l'asile sévit depuis tout un temps déjà. Francken aurait dû faire cesser plus tôt la réduction de la voilure"
"Bruges prend ses responsabilités dans le contexte de crise actuel", indique le président De fauw, qui fait tout de même remarquer que "jusqu'il y a peu nous disposions de 176 places mais, fin décembre 2014, nous avons été informés par Fedasil que toutes ces places devaient être supprimées, à l'exception de 13 d'entre elles. La raison était que le flux de réfugiés s'était alors fortement réduit. Tout a été concentré sur Bruxelles. Tout est fermé depuis fin juin et à peine un mois plus tard, nous recevons la demande d'ouvrir des places". "Entre-temps, nous avons donné notre renom pour la location des logements, transféré le personnel, ... La crise de l'asile sévit depuis tout un temps déjà. Francken aurait dû faire cesser plus tôt la réduction de la voilure, il n'aurait ainsi pas dû demander l'aide du secteur privé", ajoute Dirk De fauw.
Pas assez de réflexion à long terme?
Le président est d'avis que cet appel prouve qu'on ne réfléchit pas à long terme. "La demande vaut jusqu'au 1er janvier 2016, alors que Francken avoue que cette crise pourrait durer des années. Que va-t-il se passer avec notre personnel ? Qui sera d'accord de renoncer à son emploi actuel pour un job de quelques mois ? Mais nous prendrons nos responsabilités et si nous le pouvons nous ouvrirons des places supplémentaires".
Vos commentaires