Les restaurateurs qui ouvriront avant la date du 8 mai et qui se feront contrôler risquent de le payer cher. En cas d’amende, ils ne recevront pas le double droit passerelle du fédéral.
A Châtelet, de nombreux patrons de l’horeca avaient diffusé une vidéo annonçant leur réouverture le 1er mai. Désormais, ils ne sont plus si sûrs d’ouvrir de manière anticipée. "On y réfléchit un petit peu plus, surtout que suite à la vidéo, on a été contactés par les autorités de Châtelet. Une réunion est prévue demain matin à 10h et à la suite de cette réunion, on verra exactement vers quoi on peut se diriger", explique Laurent Vandeloise, gérant du café Le Club.
Le secteur ne peut pas se permettre de perdre le double droit passerelle. "Ça fait très peur parce qu’on dépend beaucoup de ces aides. Et les perdre ça serait vraiment une catastrophe donc on a vraiment besoin que le gouvernement continue à nous aider. Maintenant l’ouverture du 1er mai était une ouverture symbolique. On ne voulait pas faire les rebelles. C’était vraiment pour montrer qu’on pouvait ouvrir en toute sécurité", détaille Maria La Mattina, gérante du restaurant Il Pastaio.
Difficile d’envisager sereinement l’avenir malgré la réouverture des terrasses qui se précise. "J’ai une très petite terrasse. On vient de faire le compte je sais à peine mettre 10 personnes. Donc pour moi ce n’est pas rentable du tout", se désole encore Maria La Mattina.
Tous deux confient ne plus réellement croire à une réouverture des terrasses le 8 mai. Ils attendent impatiemment le Comité de Concertation de demain.
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