Fréderic Regnier a changé de carrière, il y a 6 mois. Son action a été d’inventer son propre job. Un travail plus vert, puisque ce carolo a lancé sa société de car wash écologique à domicile. Il utilise 10 fois moins d’eau par voiture qu’un car wash classique.
Fréderic Regnier a changé de carrière, il y a 6 mois. Son action a été d’inventer son propre job. Un travail plus vert, puisque ce carolo a lancé sa société de car wash écologique à domicile. Il utilise 10 fois moins d’eau par voiture qu’un car wash classique.
La mission du jour pour Frédéric : il se rend chez un vendeur de voitures d’occasions, qui ont besoin d’un coup de propre. Il ne sort pas de seaux, mais une machine à vapeur. Au domicile des particuliers ou dans les sociétés, c’est une façon pour cet ancien plafonneur d’avoir un pied dans sa passion : l’automobile. Il est devenu la fée du châssis.
Une passion pour les belles voitures
"A la base, quand j’étais plus jeune, je voulais être mécanicien. Mais bon, les parents n’étaient pas fort d’accord. Ils préféraient le bâtiment. On a suivi la trace des parents. Mais je vais avoir 45 ans, et ça y est, j’y suis ! J’espère que ça va durer longtemps. Comme vous voyez ici, ce sont des voitures que je ne pourrais peut-être jamais me payer et ça me permet d’être dedans, de les faire toutes jolies, et de les conduire un petit peu", confie Frédéric.
L'axe majeur de son entreprise, c'est l’écologie. A 174 degrés, La vapeur décrasse. 5 litres d’eau suffisent à nettoyer toute une voiture. On est loin, très loin des dizaines de litres d’une station de car-wash classique. Et des centaines de tunnels de lavage.
Un intérêt pour l'écologie
"Un car wash traditionnel, vous mettez entre 50 et 70 litres d’eau minimum pour laver un voiture. Quand vous faites le calcul, vous avez gagné au moins 60 – 70 litres d’eau. C’est ça le but de l’écologie. Quand on voit le prix de l’eau à l’heure actuelle… Ça me tient à cœur parce tout le monde met sa pierre à l’édifice. Malheureusement, je ne sais pas si ça fera évoluer les choses, mais au moins je pourrai dire que j’ai participé un peu à l’écologie", pointe Frédéric.
Investissement total : 4.000 euros pour réinventer le lavage des autos et des camionnettes. "On parle tellement d’émissions de CO2, on parle de tchic, de tchac, ce serait un plus. J’espère qu’il y en a beaucoup comme moi qui vont oser et qui vont se développer et qui vont aller vers l’écologie", conclut-il. Fréderic Regnier a osé entreprendre plus vert à son échelle. A terme l’idée est de l’être à 100 %.
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