En ce moment
 
 

Grève: les étudiants pourraient bénéficier d'une reprogrammation de leurs examens

Grève: les étudiants pourraient bénéficier d'une reprogrammation de leurs examens
 
 

La Fédération Wallonie-Bruxelles pourrait se doter prochainement de règles visant à permettre aux étudiants de l'enseignement supérieur affectés par des événements imprévisibles -comme une grève dans les transports en commun- de bénéficier d'une reprogrammation des examens auxquels ils n'auraient pu participer.

Le ministre de l'Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt, a en effet accepté mardi d'étudier une proposition déposée par l'opposition Ecolo relayant une demande en ce sens de la Fédération des étudiants francophones (FEF). Le ministre a demandé à pouvoir bénéficier de quinze jours pour consulter les établissements d'enseignement supérieur sur la praticabilité de cette proposition.

Avec la grève surprise menée depuis vendredi par les cheminots en pleine période d'examens, nombre d'étudiants ont pu rencontrer des difficultés pour rallier leurs auditoires. Pour Ecolo, ces derniers ne peuvent être d'office renvoyés en seconde session. Même si beaucoup d'établissements font preuve de clémence en pareille situation, "il s'agit de garantir l'égalité de traitement à tous les étudiants, quel que soit l'établissement", insiste le député Philippe Henry.

S'il est avéré que les étudiants n'ont pu se rendre à leur examen, ils doivent alors pouvoir bénéficier d'une reprogrammation de leur épreuve ou d'une modification d'horaire, selon Ecolo. Si elle est acceptée par le ministre, la proposition pourrait être insérée dans un projet de décret portant dispositions diverses (dit "fourre-tout) qui sera approuvé d'ici quinze jours par le Parlement de la Fédération.

Vu les délais très courts, la disposition ne pourra toutefois plus être d'application pour cette session d'examens. Le reste du projet de décret adopté mardi après-midi en commission modifie et clarifie plusieurs éléments techniques du décret sur le paysage de l'enseignement supérieur, en vigueur depuis bientôt deux ans. Il permettra notamment aux étudiants qui décident d'étaler leur programme de cours sur deux années de fractionner au prorata les droits d'inscription, ceci afin d'éviter de devoir payer deux fois le minerval en cas d'étalement.


 

Vos commentaires