Le Premier ministre Charles Michel a réfuté mardi, sur le plateau du RTLinfo 19h, l'idée d'un pays évoluant à deux vitesses, à la vue de la mobilisation syndicale plus forte au sud qu'au nord du pays contre les politiques de son gouvernement.
"Je ne pense pas qu'il y ait un pays à deux vitesses, mais des modes d'expression différents", a affirmé Charles Michel, alors que les actions de protestation se poursuivent dans les prisons, les chemins de fer, essentiellement au sud du pays, mais aussi dans les services publics voire la magistrature. "Je me bats pour que chaque Belge soit traité de la même manière", a-t-il ajouté.
Il dit observer que le gouvernement reçoit certes des critiques mais aussi des encouragements de la part de la population, dus selon lui aux premiers résultats visibles des politiques menées par son exécutif.
Interrogé sur l'objectif avoué de certains syndicats de faire chuter son gouvernement, Charles Michel a affirmé sa confiance en la solidité de son équipe. Il a réitéré son ouverture au dialogue et la nécessité des réformes. "Je me bats pour que dans quelques années, on ne soit pas comme la Grèce, comme l'Espagne", a-t-il lancé.
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