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Jean-Charles Luperto porte plainte contre ses accusateurs, dont une responsable de la station-service

 
 

Jean Charles Luperto dépose plainte contre les 7 personnes qui l'ont accusé d’outrages publics aux bonnes mœurs pour calomnie, harcèlement et faux témoignage. Le député bourgmestre de Sambreville réclame des devoirs d'enquête complémentaires, indiquent ce jeudi matin Sudpresse et L’Avenir.

Le député-bourgmestre de Sambreville Jean-Charles Luperto a déposé plainte contre les personnes qui l'accusent de faits de moeurs survenus dans une station-service de Spy en 2014, rapportent jeudi les titres Sudpresse et le journal L'Avenir. L'information est confirmée par son avocat, Me Marc Uyttendaele, qui ajoute que sept personnes sont visées par ces plaintes: trois qui travaillent à la station-service, dont la gérante, et quatre clients habituels de l'aire d'autoroute de Spy. Me Uyttendaele a bien l'intention de prouver qu'il y a eu volonté de nuire envers son client.


"Atteinte à l'honneur et à la considération des personnes", "harcèlement" et "faux témoignages"

Les plaintes, qui ont été déposées au pénal à Charleroi le 12 février (car la première des sept personnes contre lesquelles la plainte est déposée réside à Charleroi), portent sur les préventions suivantes: diffamation et donc "atteinte à l'honneur et à la considération des personnes", "harcèlement" et "faux témoignages".


"Il y a clairement une intention de nuire"

Me Uyttendaele souligne que c'est la première fois qu'on dépose plainte dans le dossier Luperto, aussi aberrant que cela puisse paraître. "On a incriminé Jean-Charles Luperto, on a colporté des ragots sans jamais prendre la responsabilité de déposer une plainte contre lui. Il y a clairement une intention de nuire", confie l'avocat.


34 devoirs d'enquête complémentaires

Mercredi, la chambre du conseil de Namur a reporté sine die le règlement de la procédure dans cette affaire, les avocats de M. Luperto ayant demandé 34 devoirs d'enquête complémentaires estimant qu'il existe des contradictions, des irrégularités et des pièces manquantes. "Il y a par exemple des vérifications téléphoniques évidentes qui n'ont pas été réalisées et des gens qui auraient dû être entendus et qui ne l'ont pas été", explique encore Me Uyttendaele. Le juge d'instruction devra dire s'il accepte ou non ou partiellement l'exécution de ces devoirs complémentaires.

Pour rappel, Jean-Charles Luperto est inculpé pour outrages publics aux mœurs sur l'aire d'autoroute de Spy au printemps et à l'été 2014, dont deux en présence de mineurs de moins de 16 ans.


 

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