L'aéroport de Charleroi (BSCA) maintient une activité aérienne normale malgré les blocages des transporteurs routiers du dépôt d'hydrocarbures de Feluy, qui est la source principale d'approvisionnement en kérosène de l'aéroport carolo. L'aéroport de Liège, tout comme celui de Bruxelles-National, a une alimentation directe en kérosène et ne dépend donc pas des dépôts de carburant pour leur approvisionnement.
Les opérations aériennes fonctionnement normalement à l'aéroport de Charleroi malgré les barrages des camionneurs du site d'approvisionnement de Feluy. "Vu la situation, il est demandé aux compagnies aériennes de faire le plein dans la ville de provenance, plutôt qu'à Charleroi", a indiqué à l'agence Belga Vincent Grassa, le porte-parole de Brussels South Charleroi Airport. Le stock de kérosène est par ailleurs géré avec parcimonie "en fonction des facteurs de chaque avion et en se laissant une petite marge de sécurité."
Pas de problème à Liège et Bruxelles
Le secteur aérien, qui connait une période noire à la suite du double attentat-suicide perpétré à l'aéroport de Bruxelles le 22 mars, comprend les revendications des camionneurs mais fait cependant appel à leur solidarité. "Le contexte est déjà difficile et le flux des départs et des voyageurs est important. Il ne faudrait pas que l'activité de l'aéroport de Charleroi soit paralysée à cause des blocages", déclare Vincent Grassa de l'aéroport de Charleroi.
L'aéroport de Liège n'est quant à lui pas du tout impacté par ces actions. "L'aéroport est techniquement indépendant. Nous sommes en effet raccordés à un pipeline de l'Otan qui vient d'Anvers et de Rotterdam", précise Christian Delcourt, le porte-parole de l'aéroport liégeois.
La situation est similaire à l'aéroport de Zaventem. "L'approvisionnement en kérosène se fait par pipeline et non via des camions", souligne Florence Muls, la porte-parole de Bruxelles-National.
Vos commentaires