L'e-commerce continue à battre des records en Belgique. Le shopping en ligne a encore progressé: d'avril à juin, les Belges ont dépensé quelque 2,2 milliards d'euros via Internet. Il s'agit d'une progression de 10% par rapport à la même période d'an dernier. On achète de tout sur la toile, y compris des denrées alimentaires. Les grandes surfaces l'ont compris depuis longtemps. Faire ses courses sur Internet puis passer les chercher au magasin, c'est un service bien connu et qui a de plus en plus de succès, comme ont pu s'en rendre compte Arnaud Gabriel et Steve Daman pour le RTL info 13h.
Pour beaucoup de Belges, porter des packs d'eau dans les allées des supermarchés appartient au passé. Et pour cause: les courses en ligne attirent de plus en plus de consommateurs.
"C'est génial parce qu'on se fixe un budget, et on a le temps de réfléchir à ce dont on a vraiment besoin. Quand on vient dans le magasin, il y beaucoup de tentations", explique une cliente, conquise par cette formule.
"Pour des produits qu'on connait et préemballés ça ne pose pas de problème, mais pour des produits frais, on ne fait pas le choix soi-même", note tout de même un autre client.
Jonathan Harmant est vendeur et magasinier s'occupe des commandes de clients. Il a pour mission de faire les courses à la place de la personne qui a passé commande :"Le système me dit ce que je dois prendre, où ça se trouve et en quelle quantité". Il a la lourde responsabilité de choisir tous les produits. "Je vais choisir de belles tomates bien rouges, bien rondes, et quand j'en vois des abimées, j'en profite pour les enlever", explique-t-il encore.
Le climat et le gain de temps
La formule séduit de plus en plus de Belges. Marc Delcorps, chef de département de ce supermarché l'a bien constaté: "Depuis 3 ans, c'est un business qui est en train de se développer de plus en plus", note-t-il.
Et cette tendance se confirme dans l'ensemble du secteur alimentaire. Sur le second trimestre de cette année, les ventes en ligne ont augmenté de 175% par rapport à l'an dernier. L'actualité et les attentats du mois de mars y sont pour quelque chose. "Le climat qui a régné à ce moment-là a peut-être poussé certains clients à tester pour la première fois le 'Collect & Go'. Et du fait qu'ils sont contents du service, ils y sont restés. En effet, on a eu une très grande croissance du chiffre d'affaire à ce moment-là", constate encore Marc Delcorps.
Un des points forts de ce service est le gain de temps. En moyenne, un Belge passe 2h40 par semaine dans les allées des supermarchés, soir 139 heures par an, l'équivalent de 18 journées de travail, et des nombreuses heures passées à patienter à la caisse.
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